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[CR] Balade Romantique

Les photos, commentaires et CR de vos balades, week-ends, sorties, séjours et autres escapades
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Pollux
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[CR] Balade Romantique

Message par Pollux » ven. 1 mai 2009 15:16

Jour 1 : Paris (France) à Bellegarde (France)--> Les photos
Nous avons rdv au péage de Fleury en Bière à 9h00. Gigi et Coco sont les premiers au rdv, tellement pressés qu’ils sont même arrivés une demi-heure en avance. Ils sont bientôt rejoints par Pollux et sa fillotte (Manon), puis par le gros de la troupe, Trus et Babeth ayant dormi chez Mars et Vinette. A noter que si c’est pour nous le départ, c’est déjà la deuxième étape pour l’équipage Bayonnais qui a rejoint la capitale la veille ! Sont fous ces Bayonniens !! Le temps d’échanger les salamalecs habituels et les considérations météorologiques de circonstance, nous prenons la route (ou plutôt l’autoroute) à 9h30, nous en remettant pour les 9 prochains jours au sens de l’orientation de Gigi et aux bizarreries de son GPS... c’est pas gagné…
Après une étape à 4000-4500 trs/min de moyenne (Gigi ne regarde que son compte -tours) entrecoupée de quelques averses, une petite pause plein/vidange/café obligatoire est instituée par notre guide vers 10h45. Le prix exorbitant du café instantané (1.20€) est vite oublié grâce à quelques spéculos généreusement distribués par Coco. Constatant notre bonne moyenne et l’avance prise sur l’horaire, nous décidons unanimement de quitter l’autoroute au niveau de Chalon sur Saône, et d’emprunter le chemin des écoliers.
Mais le motard étant avant tout un ventre sur roues, nous nous arrêtons peu de temps après devant une boulangerie pour un pique nique improvisé mais ô combien bucolique le long de la RN6, afin de déguster les spécialités culinaires de cette belle région : pizzas, fougasses, paninis, crumbles, ainsi que quelques gougères offertes par les Bayonnois.
Rassasiés, nous reprenons la route où quelques virages nous permettent de rester éveillés, mais pas suffisamment pour avoir le temps de s’arrêter et photographier une splendide statue de volaille étincelante dressée en bord de route à la gloire du poulet de Bresse, véritable ambassadeur de notre savoir faire national ! Je le regrette encore…
Notre chemin croise alors « La Cluse » où un splendide panorama bordant de lac de Nantua nous oblige à dresser la béquille pour profiter pleinement de la douceur de vivre de ce petit patelin savoyard. Une fois nous être extasiés tour à tour sur un nid de poule d’eau caché dans les roseaux, nous terminons au ralenti le chemin qui nous sépare de notre destination du jour : Bellegarde. Après un petit tour pour rien afin de trouver l’hôtel (situé dans une magnifique côte à 10% au moins), nous déchargeons enfin les motos et récupérons nos clés de chambres. L’hôtelière nous propose de nous faire une place dans son garage, mais ne voulant pas abuser, nous déclinons poliment. Nous gagnons nos chambres, sans oublier de fixer l’horaire du « rdv en bas », habitude qui deviendra coutumière pour le restant de nos vacances.
Le temps de se débarrasser de la crasse de l’étape, et nous voici tous en bas à 17h30 pour la mission du soir. Trouver un débit de boisson où attendre l’arrivée de Lyonelk, et pouvoir ensuite nous restaurer dans l’établissement conseillé par l’hôtelière. Notre charmante hôtesse revient alors à la charge, insistant pour que nous profitions de la sécurité de son garage. Cette insistance commence un peu à nous inquiéter. Après un rapide débat il est donc décidé de mettre nos machines à l’abri. Mais pour cela, il faut passer par mon exercice préféré, l’épreuve des démarrages en côte. Après avoir ébaudi l’assistance par un magnifique calage et un démarrage au rupteur, je finis enfin par rejoindre le reste de la troupe dans le garage… lui aussi en pente ! Mais pourquoi ???
C’est pas tout ça, mais les émotions ça donne soif. Nous entreprenons donc de parcourir les rues de Bellegarde à la recherche du rince-gorge de nos rêves. Mais plus nous avançons et plus ça tourne au cauchemar… Les rues sont désertes, la majeure partie des commerces est définitivement fermée, et nous nous attendons à chaque croisement à voir débouler un buisson roulé par le vent… Aucun doute, Bellegarde est totalement sinistrée !! Le dernier débit de boissons encore à peu près civilisé se trouve être la brasserie de la gare, où il faut payer avant d’être servi…
Lyonelk finit par arriver avec son fiston vers 20h00, nous avouant s’être quelque peu perdu en route… quand on songe qu’il doit être notre guide le lendemain pour traverser la Suisse, ça n’est guère rassurant. Mais bon, ça ou le GPS de Gigi…
Il est temps de passer aux choses sérieuses : le dîner ! Le restaurant ne paye pas de mine, mais la cuisine doit y être bonne à en croire l’importante fréquentation. A moins que ce ne soit tout simplement le dernier restaurant de la ville encore en activité…
En fait, ce sont les deux. C’est le dernier restaurant en activité, et la cuisine y est bonne !
Repus, les yeux piquant à cause de la fatigue, nous réalisons la désormais célèbre photo en tee-shirt « balade romantique » et regagnons nos pénates à 22h30. Pourvu que les motos soient encore là demain…

Jour 2 : Bellegarde (France) à Bergamo (Italie)--> Les photos
Le rdv pour le petit déjeuner a été fixé pour 7h30. Ca peut paraitre tôt mais nous avons quand même la Suisse à traverser et un col à franchir. Sans compter que Bergame ça n’est pas tout à fait à coté de la frontière ! La journée s’annonce donc longue et épuisante pour nos fondements.
Le petit déjeuner était malheureusement uniquement sucré. Vivement les omelettes et les saucisses !!
Bonne ambiance type « Grosses Têtes » :
- « Question de madame Vinette de Magny les Hameaux : Comment s’appelait le copain de Poncherello dit « Ponch » dans le feuilleton Chips ?
- Trus : « Planteur ! Parce que Ponch planteur ! »
- Lyonelk : « Fish ! Parce que Fish and Chips ! »

Bref, que du Bonheur !
8h30, l’heure du départ a sonné. Et celui des démarrages en côte aussi… Le temps d’amuser à nouveau la galerie, et c’est parti pour de nouvelles aventures !
Lyonelk craignant de s’égarer avant d’atteindre la frontière suisse, c’est Gigi et son GPS magique qui se chargent de nous faire quitter Bellegarde la fantôme pour rejoindre Genève. Le GPS magique ayant une fois de plus tenté de nous égarer, Lyonelk reprend la tête avec autorité… pour nous perdre dans le labyrinthe genevois ou nous mettrons une heure pour trouver la sortie. A sa décharge, tout ça, sans GPS !! Tout seul, je crois que j’y serais encore…
Ayant enfin réussi à trouver la berge nord du lac, nous pouvons constater la grande tolérance des Suisses vis-à-vis des motards et le grand nombre de motos sur les routes et de concessions présentes le long de ces mêmes routes.
Petite pause au bord du lac Léman où nous tentons d’établir le contact avec un cygne helvète. Le temps est plutôt clément, et d’où nous sommes, nous pouvons apercevoir au loin le célèbre jet d’eau de Genève qui avec un débit de 500 litres par seconde, culmine à 140 mètres de haut.
Mais le temps passe trop vite, et il nous faut reprendre la route. Les premiers kilomètres de berges ne sont guère enthousiasmants, jusqu’à ce que l’on arrive dans le pays de Vaud. Et là, c’est le premier choc de cette longue expédition. Ces paysages où les vignes s’étalent en terrasses se superposant le long des coteaux valent réellement le déplacement. Et je ne vous parle pas des petites routes les parcourant ! Un vrai régal ! On comprend mieux que tout cela soit maintenant classé au patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco. Nouvel arrêt rapide sur les hauteurs pour mieux admirer la majesté de ce paysage.
Nous reprenons la direction de l’est, et Lyonelk nous quitte à hauteur d’Aigles. Toujours avides d’expériences gastronomiques hors du commun, Gigi nous dégote une petite supérette ouverte le dimanche ! Sur le parking, nous organisons un festin culinaire impromptu : sandwichs en triangle, chips, cake, yop, etc… Il s’agissait surtout de ne pas se lancer à l’assaut de la montagne le ventre vide.
En effet, il est temps d’attaquer le plat de résistance : le col du Simplon ! Plafonnant à 2005 m, cette passe est pour nous un passage obligé si nous voulons rejoindre Bergame avant la nuit. La route, bien large et bien humide aussi (j’avais oublié de préciser qu’il pleuvait), n’en finit pas de monter mais ne présente pas de réelle difficulté. A mi-chemin, la neige commence à apparaître sur le bord de la chaussée. Il est temps de faire une pause photo. La température est déjà bien descendue, et la vidange bio est déjà beaucoup moins agréable. Arrivé aux 2/3 de la montée, la pluie cesse enfin… pour faire place à la neige ! Celle-ci gagne en intensité au fur et à mesure de notre progression et le froid aussi !! Une fois parvenus en haut, des murs de neige atteignant parfois 2m de haut bordent la route, et nous sommes tellement obnubilés par le froid et la recherche d’hypothétiques plaques de verglas, que nous prêtons à peine attention à « l’hospice de Napoléon » construit au 19ème siècle.
La descente vers l’Italie se fait à un train de sénateur et la neige cesse rapidement. Nous croisons d’abord un premier poste frontière totalement déserté, puis un deuxième deux kilomètres plus loin, où des douaniers italiens officient sur un pauvre automobiliste. Nous ralentissons à l’approche d’un douanier désœuvré, mais après nous avoir jaugés du regard, ce dernier nous laisse passer d’un signe de la tête. Huit personnes et quatre motos ça faisait trop pour un seul homme ! Nous optons rapidement pour une voie rapide, mais l’état de la route combiné à l’indiscipline des automobilistes nous encourage à trouver des voies moins empruntées. Mauvais calcul. Les petites routes sont encore plus pourries et les conducteurs encore plus cinglés. Nous votons donc à l’unanimité pour l’autoroute. Il nous faudra peut être continuer à éviter les charges de ces fous furieux, mais au moins nous n’aurons pas à zigzaguer entre les nids de poules.
Après 200 kms d’autoroute sous la pluie, nous arrivons enfin à Bergame ! Gigi ayant un peu de mal à trouver l’hôtel, nous devons notre salut à l’intervention de Trus et de son GPS non trafiqué.
Bonne nouvelle, l’hôtel est apparemment flambant neuf ! Accueillis par une bella italiana, nous découvrons avec effroi que le restaurant est fermé !!! Et après presque 12 heures de moto en milieu humide, l’idée même de remonter dessus pour quêter quelques subsistances est au dessus de nos forces ! C’était compter sans Coco qui nous trouve une solution de livraison de Pizza à domicile. Une fois les bagages déposés dans nos magnifiques chambres, nous nous retrouvons dans le hall pour y passer les commandes. Enfin les femmes seulement. Les hommes, eux, entreprennent de tester le confort des fauteuils du salon de la réception afin de vérifier leur compatibilité avec une activité de dégustation. Nos connaissances en italien étant extrêmement limitées, l’hôtesse se charge de passer elle-même la commande, et l’heure des livraisons étant dépassée, c’est un agent de l’hôtel qui se propose d’aller nous les chercher ! Si ça c’est pas du service sur mesure !!! En attendant la pitance, les romantic bikers se ruent tour à tour sur le point internet de l’hôtel, et malheur à celui qui oublie de se déconnecter !!
S’ensuit un pique nique improbable ou huit voraces entreprennent une éradication systématique de toute trace de nourriture.
A 22h30, la fête s’arrête faute de combattants. Seul, Pollux, imperturbable, entreprend dans le froid de se bourrer une nouvelle pipe !! « Tous des p’tites b… »

Jour 3 : Bergamo (Italie) à Chioggia (Italie)--> Les photos
Voulant profiter au maximum du confort des chambres de l’Holiday Inn, nous nous sommes autorisés une grasse matinée ! Rdv à 8h30 pour le petit déjeuner. Damned, c’est pas Bergame, c’est Byzance !! Le petit déjeuner est gargantuesque ! Je commence donc à attaquer avec quelques tranches de jambon accompagnées de fromage, m’attirant de fait les quolibets des autres bikers à poil doux, formatés au café-croissant ! Heureusement, je suis sauvé in extremis par Gigi qui entreprend de calmer leurs ardeurs critiques en optant pour le même régime alimentaire salé. S’ensuivent omelettes et saucisses, croissants et autres viennoiseries, pour terminer par une salade de fruits frais, le tout abondamment arrosé de jus d’oranges sanguines et cafés divers.
Les meilleures choses ayant une fin, c’est lestés des 2 kilos supplémentaires du petit déjeuner qu’il nous faut recharger et enjamber les motos à 9h30, pour affronter de nouveau les routes défoncées et les hordes d’automobilistes ausoniens avides de trophées motards. Et bien entendu, tout cela sous la pluie, cette dernière ayant patiemment attendu notre départ pour se remettre à tomber…
Au programme du jour, le vieux Bergame, Vérone puis Chioggia. La vieille ville n’étant qu’à 5 kilomètres de notre hôtel, ce sera notre étape la plus courte de la journée, au grand dam de Vinette à qui on prend soin d’annoncer la bonne nouvelle une fois qu’elle a passé une demi-heure à s’équiper de la tête aux pieds de multiples couches imperméables, sans oublier une splendide charlotte dénichée à l’hôtel. Dame Vinette a beau nous assurer que le ridicule ne tue pas, à la voir ainsi couronnée, on se dit qu’il peut quand même être très douloureux !
Et c’est parti pour la partie la plus intéressante de Bergame, juchée sur les hauteurs. Après avoir manqué puis hésité à plusieurs reprises à obliquer sur la gauche pour gagner Bergame haute, Gigi finit par opter pour une magnifique côte à 15% généreusement recouverte de pavés mouillés. Première enclenchée et fesses serrées, nous entreprenons un slalom entre les nombreuses plaques d’égout jonchant ce parcours diabolique. Surtout, ne pas s’arrêter !! Pas de démarrage en côte !!! Après nous êtres extraits des petites rues à angles droits, nous arrivons enfin sur un point de vue justifiant ces efforts. Petite pause pour nous extasier et émettre les ôôôôooo d’usage et hue cocotte ! Ce qui n’aurait dû être qu’une formalité (redescendre) se transforme en parcours du combattant : épingles en côte avec cochonneries végétales sur route mouillée, routes pavées, et pour finir, descente sur route de galets humides. Nous finissons quand même par nous extirper de ce labyrinthe pour retomber dans les embouteillages de la ville basse. Et si on remontait ?
Après avoir courageusement tenté de résister aux appels de l’autoroute, l’absence d’attrait de la campagne italienne et le comportement de cinglé de l’automobiliste italien finissent par avoir raison de nos bonnes résolutions. Allez hop, autoroute direction Vérone, capitale de l’amour platonique !
Décidément, quelle que soit la ville, on y roule toujours aussi mal ! Nous parvenons à garer les motos, et la faim commençant à se faire sentir, nous en profitons pour lâcher notre dernière merveille technologique : le drone à resto, autrement connu sous le nom de code « Coco » ! Elle n’a pas son pareil pour dénicher le meilleur rapport qualité/prix de la ville ! N’ayant pas le temps de nous vautrer dans un festin orgiaque, nous votons pour un self. Au menu : risotto, pâtes et pizza. Pour une fois que nous faisons honneur à la gastronomie du cru !
Le repas rapidement avalé, nous enfilons nos panoplies de touristes pour aller visiter les incontournables : rue marchande, place de marché, fontaines et autres cornes de cocu suspendues, sans oublier quelques vitrines de magasins de lingerie… Mais le clou du spectacle et point final de la visite est le balcon où Juliette promettait monts et merveilles à ce pauvre naïf de Roméo. Vu l’attroupement de touristes, on se croirait au Louvre devant la Joconde… Au fond de la cour, des femmes attendent patiemment pour se faire photographier en train de tripoter le sein droit d’une statue. Curieuse coutume… dommage que ça ne se fasse qu’avec les statues…
La pluie recommence. Normal, il est temps de reprendre la route ! La matinée nous ayant servi de leçon, nous optons direct pour la voie la plus rapide direction Chioggia. La fin du trajet est pénible et bourrée d’embouteillages. Il n’en faut pas plus à notre guide pour se mettre en position « remontée de files systématique » sur les 10 derniers kilomètres.
L’hôtel n’est pas simple à trouver, mais nous commençons à avoir l’habitude. En fait, ça ne s’apparente pas tout à fait à un hôtel traditionnel. Ca ressemblerait plutôt à un immeuble d’habitation dans lequel on aurait transformé certains appartements en chambres d’hôtel. Le temps de ranger les motos dans un garage privé, et direction les chambres pour une révision complète, avant le meilleur moment de la journée : le dîner !
Comme à son habitude, Coco, notre prototype de drone culinaire que le monde entier nous envie, nous dégote une petite trattoria de derrière les fagots. Ici, point de pizza, mais des plats italiens typiques. Après 90 minutes de déglutition et une addition digne du sketch de Muriel ROBIN, nous nous dirigeons vers le port afin d’identifier l’embarcadère pour Venise et les horaires des départs. Renseignements pris, il s’avère que se rendre à Venise sera plus compliqué que prévu… mais à chaque jour suffit sa peine, et il est temps de rejoindre l’hôtel… sous la pluie.
Put… de temps !!

Jour 4 : Venise (Italie)--> Les photos
Lever à 6h45, yeux collés et tête dans le pâté. Le rdv a été fixé en bas à 7h30. Trop dur les vacances !! Heureusement, Coco avait déjà repéré un petit troquet à proximité de l’hôtel et ouvert dès potron minet. Gigi, qui a décidé de tester son italien commande un café long et se retrouve avec un « ristretto » (imaginez une petite tasse dont on aurait légèrement humecté le fond avec du café). C’est pas gagné ! Vinette et mars ont quant à eux décidé de tester le chocolat chaud. Préparation plus longue et ardue que dans nos contrées mais plus riche en chocolat. C’est quand même le premier chocolat chaud que je vois qui se solidifie en refroidissant ! Ils sont trop forts ces Italiens !!
Mais le bateau n’attend pas. Gigi, gavé de cocculine jusqu’aux yeux, ne laisse rien paraître de la crainte que suscite en lui le moindre esquif flottant. Allez à Venise depuis Chioggia à cette époque de l’année est loin d’être un parcours de santé. Il faut tout d’abord prendre le bateau, puis un bus, puis le bus emprunte un autre bateau, puis reprend le cours de sa ligne, pour enfin nous laisser à un autre embarcadère où un troisième bateau nous amènera à proximité du centre touristique de Venise. Dans le dernier bateau, Vinette se lie d’amitié avec 3 mamies acariâtres. Malheureusement, nous arrivons avant qu’elle puisse leur expliquer le secret de son « coup de tête balayette » …
Le tout ne nous aura pas pris plus d’ 1h15. Et à voir les gens qui empruntent avec nous ces transports, nombres d’Italiens font ce chemin tous les jours pour aller travailler, la majorité des touristes ayant l’air d’opter pour des hôtels sur place.
Trus, ayant déjà une longue expérience de Venise, entreprend de nous faire découvrir tous les trésors de cet écrin transalpin. Nous passons tout d’abord devant le pont des soupirs, ou du moins ce que l’on veut bien nous en montrer, tout le reste des bâtiments environnants étant caché derrière d’immenses bâches publicitaires censées dérober les échafaudages et autres matériels de travaux aux regards des objectifs des touristes. Je dis bien objectifs, car à en croire le mitraillage que subit ce qui reste du pont, la horde de visiteurs squattant devant ces quelques pierres ont du mal à regarder autrement qu’à travers leur appareil photo. Pour rappel, le pont des soupirs était ainsi dénommé car emprunté par les condamnés qui quittaient le tribunal pour se rendre en prison.
Nous arrivons ensuite sur la place San Marco, point central de la Venise touristique, sa basilique, son campanile (lui aussi en réfection), ses pigeons (je m’attendais à en voir beaucoup plus)… Nous entreprenons le tour de la place bordée de bijouteries et de cafés célèbres dont les terrasses sont égayées par de la musique classique dispensée par de véritables quatuors en tenue ! Le café-croissant doit y osciller entre 15 et 20 euros.
Nous nous enfonçons ensuite dans les rues de la ville, toujours aussi pleines de monde, rendant nos tentatives de rester groupés pour ne pas se perdre de vue de plus en plus laborieuses. En arrivant à proximité du grand canal, l’appel du large se fait à nouveau sentir ! Et si on prenait le bateau pour parcourir Venise en direction de l’est ? Bonne idée ! N’ayant pas réussi à nous débarrasser de Gigi à l’aller, on va refaire une nouvelle tentative pour le faire renouer avec son copain Raoul. Le temps de trouver quelle est la bonne ligne de bu… euh de bateau, et nous voici entassés comme des sardines, nous rappelant le métro le soir aux heures de pointe. Mais la pression baisse au fur et à mesure que nous nous dirigeons vers l’est, quartiers d’habitations beaucoup moins touristiques.

Une fois à terre, nos estomacs nous rappellent que les motards ne passent pas leurs temps qu’à rouler. Ils mangent aussi ! Coco ayant repéré dans un guide touristique un restaurant censé valoir le détour, nous nous mettons en quête de cette perle rare. Après 2 ou 3 hésitations quant à la direction à prendre, Vinette reprend la tête avec autorité, arguant de son expérience en course d’orientation pour nous mener à bon porc ! Mais c’était sans compter sur la perfidie de l’architecte italien à l’origine de ce véritable labyrinthe. Il nous faudra quelques errements et pas mal de demi-tour pour enfin atteindre la table promise !
Une petite terrasse accueillante trônant au milieu d’une petite place ensoleillée, du calme, peu de passage, pas de touristes, ça sent le paradis ! Nous optons tous pour des pâtes. Dieux que c’est bon !! Les estomacs ayant eu leur compte de pitance, les vannes et jeux de mots dignes de l’almanach Vermot recommencent à fuser. Toujours muni de mon précieux carnet, je tente de jongler entre mes 24h de retard, comprendre le 3ème ou 4ème sens des échanges et la retranscription de la substantifique moelle de l’humour motard… Spa facile !!!
Le temps passe malheureusement trop vite et il nous faut songer à regagner l’ouest de la ville. Vu notre difficulté à trouver notre chemin, la voie maritime est sans conteste la plus évidente ! La ligne nautique choisie pour le retour est déjà beaucoup moins bondée et nettement plus agréable. Hormis les trésors architecturaux que nous croisons, le plus fascinant est l’impression de vie grouillant sur ces canaux : vedettes des télécoms, bateaux de transports de marchandises, artisans, vedettes postales, de police, etc… Nous arrivons aux abords de la place San Marco et toujours pas de nouvelle de Raoul…
Comme il nous reste encore un peu de temps avant de reprendre le bateau pour Chioggia, un quartier libre « shopping » de 45 minutes est décrété avec rdv impératif pour 16h30 « sous la queue du lion ». J’avais déjà eu des lieux de rdv originaux, mais là…
Le retour se passe sans encombre, Mars, Manon, Gigi et Coco en ayant profité pour aller faire une petite visite à Morphée. Nous devrons quand même nous avouer vaincus ! Aucune de nos pérégrinations nautiques n’auront eu raison de Gigi. Un vrai loup de mer !!
Après un petit passage par l’hôtel, nous finissons la soirée dans une pizzeria sur le port. Ses créations ont beau ne pas valoir la qualité des pizzas de Marco à St Germain, affichées entre 5 et 7€, elles bénéficient d’un rapport qualité/prix introuvable dans notre hexagone ! Pour finir, petite promenade digestive sur le port, et marchand de sable pour tout le monde. Tout le monde, sauf Pollux, qui à la lueur vacillante d’une bougie n’en finit plus de noircir son petit carnet…
Pauvre de lui !

Jour 5 : Chioggia (Italie) à Innsbruck (Autriche)
--> Les photos
Le rdv matinal ayant été fixé à 7h30, nous découvrons un magnifique ciel bleu, annonciateur d’une belle journée. Autre raison de me réjouir : j’ai enfin rattrapé mon retard sur mes notes ! Alléluia !!! Toujours prompts à aider leur prochain, les autres « Romantics Bikers » me conseillent de prendre de l’avance et de leur dicter ce qu’ils devront dire ou faire… Ou ils n’ont pas la lumière à tous les étages, ou ils se moquent…
Attablés devant nos petits déjeuners, nous observons les va-et-vient des chioggiotti se rendant à la mine, vision ô combien réconfortante pour les touristes que nous sommes ! Pendant ce temps, Gigi étudie consciencieusement la carte, cherchant la meilleure route pour nous perdre.
Aujourd’hui, nous quittons l’Italie et mettons le cap sur l’Autriche. Mais avant, nous avons décidé d’organiser une séance photos sur le port, devant le faux pont vénitien. 375 clichés plus tard nous reprenons enfin la route, direction Trente.
Il n’y a pas photo, la campagne italienne est beaucoup plus agréable à parcourir sous le soleil. En revanche, elle demeure tout aussi dangereuse. En effet, le code de la route à l’air d’être quelque chose de très évasif pour le commun des Italiens. Le « stop » et le « cédez le passage » n’ont l’air d’avoir aucun effet sur leur capacité à ralentir à l’approche d’une intersection, les lignes blanches et les zébras se franchissent aussi aisément qu’une ligne discontinue ou invisible, le concept même des priorités est inexistant et les limitations de vitesse inefficaces du fait de l’absence de radars. Bref, circuler en 2 roues sur les routes italiennes demande un certain goût du risque et de bonnes capacités d’anticipation.
Après quelques dizaines de kilomètres, les cimes annonciatrices de virolos commencent à se dessiner à l’horizon. Miam miam !! La conduite dans ces contrées hostiles étant particulièrement exigeante, une pause devient nécessaire vers 10h30 pour vider le trop plein et recharger les batteries. Alors que nous béquillons nos fougueuses montures, un facteur en mobylette (il avouera plus tard rouler en ducati dans le civil) s’enquiert auprès de Trus de notre destination et nous confirme que la route que nous nous apprêtons à prendre vaut son pesant d’arachidi ! A l’intérieur du troquet où nous avons élu domicile, nous constatons une fois de plus que même s’ils ne savent pas rouler, les italiens peuvent être des hôtes charmants. L’accueil est sympathique et le jus d’orange fraichement pressé (2 euros le verre) très rafraichissant.
Allez hop, let’s go to the virolos !! La route encore bien large commence à serpenter, devenant enfin amusante. A 120 km/h de moyenne on a l’impression d’être en promenade. A se demander pourquoi c’est limité à 90…
Les toits de Trente, célèbre pour son concile du même nom, nous apparaissent enfin. Nous pénétrons dans la vieille ville, obliquons à droite, puis à gauche, puis à droite, re à gauche, etc… tout ça sans logique bien définie (à l’arrache comme dirait Gigi), et nous débouchons sur une magnifique grande place bordée de la célèbre cathédrale ayant accueilli la première séance en 1545, ainsi que de magnifiques restaurants avec terrasse.
La chaleur commence à devenir réelle, et c’est avec bonheur que nous quittons nos blousons d’hiver. Le choix du restaurant, décision ô combien cruciale, est fait à l’unanimité, et nous nous installons en terrasse avec vue sur les motos. Ce sera salade pour tout le monde ou presque ! Trop chaud pour manger des pâtes… Pendant le repas, une rencontre fortuite entre une voiture et un vélo nous rappelle, s’il en était encore nécessaire, à quel point circuler dans ce pays est un sport extrême.
Nous reprenons la route sous un soleil de plomb. On commence à vraiment ruisseler sous nos équipements d’hiver. En traversant un village, un panneau nous annonce 32°c au soleil !! Le paysage commence à changer en entrant au Tyrol, la langue sur les panneaux aussi. Je ne savais pas que l’on parlait allemand dans le nord de l’Italie ! On commençait à peine à se faire aux panneaux en italien, qu’il faut se mettre à déchiffrer le germain.
Après avoir perdu 2 litres d’eau en sueur, il est temps de faire une pause pour sécher un peu et nous réhydrater. On s’arrête dans un petit village à proximité de la terrasse d’une petite auberge, où l’hôtesse qui nous reçoit ne parle que le saxon. Pourtant nous sommes encore en Italie… C’est compliqué l’Europe !! Désireux de tester les spécialités tyroliennes, nous avons droit à une bouteille de jus de pommes de sa fabrication. Une pure merveille !! Dommage qu’elle n’avait pas de kloug…
Dernière partie de l’étape. Le passage du col est bien plus facile que celui du Simplon. Ayant besoin de nous dégourdir un peu et la route étant peu fréquentée, nous attaquons les virolos de la descente en 3ème. Suivre le Gigi n’est pas de tout repos et les repose-pieds sur le bitume me rappellent à l’ordre. C’est alors qu’une Ducati rouge nous rattrape et nous dépose proprement en virage avec un petit « pout pout » au rétrogradage. Dix secondes après il n’est déjà plus visible !!! Et moi qui pensais être à fond… Respect !!!
Nous arrivons enfin à Innsbruck, jolie ville entourée de montagnes aux cimes enneigées. Bien évidemment, pas d’hôtel sans faire un petit tour pour rien… La communication avec l’hôtelière est assez compliquée, et la répartition des chambres plutôt confuse. Le temps de déballer nos effets, et nos estomacs se rappellent à notre bon souvenir. Après quelques centaines de mètres, nous gagnons un quartier piétonnier assez vivant, où fidèle son habitude, Coco nous repère le restaurant idéal. Il est temps de se faire sauter les boutons de pantalons !
Repus et bedonnants nous regagnons l’hôtel pour une bonne nuit de sommeil. Et j’ai encore repris du retard dans mes notes… Saloperie de CR !!

Jour 6 : Innsbruck (Autriche) à Konstanz (Allemagne)
Rdv à 8h30 pour tester le petit déjeuner autrichien. Il n’est guère différent de l’anglo-saxon, omelette et saucisses en moins.
N’ayant que peu de kilomètres à faire dans la journée, nous avons prévu de profiter de la matinée pour visiter un peu Innsbruck. Alors que nous sortons pour charger les motos, je suis pris à parti par des ouvriers travaillant sur un chantier proche, tentant de m’expliquer poliment dans un dialecte guttural que nos motos sont garées sur un emplacement qui leur est réservé. Il est temps de trouver un meilleur parking ! Une fois n’est pas coutume, nous décidons de nous passer des services du GPS marabouté et invitons Mars à prendre la tête du convoi avec pour mission de trouver une étable accueillante pour y parquer nos montures. Après un détour de 2 kilomètres et une pause carburant dans une station service, Mars nous dégotte un petit parking sympa… à 100m de notre point de départ ! Ya pas à dire, on est vraiment trop forts !
Le beau temps n’aura décidément pas duré, et nous commençons notre activité de shopping touristique sous une petite pluie fine mais tenace. Pendant que ces dames écument les échoppes en quête de magnets décoratifs et autres souvenirs indispensables, nous profitons patiemment des arches, tentant d’échapper à l’humidité ambiante.
Tout en battant le pavé, nous remarquons à proximité une terrasse couverte où le cafetier entreprend de recouvrir tous ses sièges de magnifiques peaux de bêtes à poils longs ! Plus kitch, tu meurs ! Il faut absolument que l’on se fasse cette terrasse avant de partir !! Une fois la fièvre consumériste de ces dames assouvie, nous prenons d’assaut la terrasse de Capitaine Caverne ! On s’attendait à ce qu’ils nous servent les cafés dans des godets en bois taillés à la main et les apfelstrudels sur des morceaux d’écorces, mais non… ils avaient de la vaisselle normale. Un peu décevant tout de même. En revanche, le gâteau n’avait rien de décevant… juste un goût de trop peu.
Pas le temps de demander s’il y a du rab, l’Allemagne nous attend ! Nous reprenons notre voyage sous la pluie. La fatigue et l’asphalte humide aidant, nous adoptons un rythme que n’auraient pas renié les caravanes d’antan. Non contents de devoir supporter les sautes d’humeur de ce GPS maléfique, nous faisons maintenant connaissance avec les routes barrées et les déviations. Va falloir croiser les doigts !! Il pleut toujours mais en plus le froid s’invite dans la partie. Et puis il commence aussi à faire faim ! Quelle galère !!
Tentant de retrouver son chemin, Gigi nous fait passer à proximité d’une aire quasi déserte où campe un magnifique « RoadHouse » qui semble nous tendre les bras. Comment résister à son appel et à celui de nos estomacs toujours affamés ? Et puis d’abord, pourquoi résister ?? En Autriche, un « RoadHouse » paumé et désert peut révéler d’excellentes surprises. Non seulement l’endroit est sympa et accepte les fumeurs, mais en plus il propose un burger frais, de fort belle facture et d’un rapport qualité/prix inégalé !
Ayant réapprovisionné nos organismes, nous reprenons la route toujours aussi détrempée. Nous avions eu la pluie, la neige, le vent, la canicule, mais il nous manquait encore quelque chose : la grêle ! C’est chose faite avec une magnifique averse de glace !! Décidément, cette balade ressemble de plus en plus à un stage de conduite tous temps !
En arrivant enfin aux abords du lac de Konstanz, nous nous retrouvons sur une espèce de parking avec devant nous des voitures arrêtées en files indiennes, et le GPS de Gigi indiquant « dans 300m prenez le ferry ». Passablement interloqués, nous nous regardons tous comme si l’un d’entre nous possédait la réponse… Qu’est ce que c’est encore que cette histoire de ferry ?? Avec un tout autre GPS, nous aurions suivi ses indications aveuglément, mais avec celui là… Pourtant il avait raison le bougre ! Nous embarquons in extremis dans le ferry en partance, et c’est parti pour 15 minutes de croisière impromptue.
Une fois débarqués, nous parcourons les derniers kilomètres nous séparant de notre destination et nous trouvons l’hôtel du premier coup ! La chance aurait-elle tourné ? Il s’agit en fait s’une pension de famille dénommée « Zurkapelle » et distante de quelques kilomètres de la ville de Konstanz. A peine descendus des motos, quelqu’un se précipite sur le parking pour nous remettre les clés de nos chambres. Deuxième surprise, les chambres sont top moumoute !! Et si on restait là ? Seul point négatif, les autochtones habitués à des températures sibériennes n’ont pas cru bon de remettre le chauffage en route ! Ce n’est pas cette nuit que l’on va transpirer sous les couettes !!
Heureusement, ce soir pas besoin de partir à la recherche d’une cantine, Coco nous ayant réservé une table dans le restaurant de l’hôtel. Au menu, soupe, salade et pièce de bœuf au beurre d’escargot ! Ca n’est pas ce coup ci que l’on va améliorer notre tour de taille, mais une chose est sure, nos cousins germains gagnent vraiment à être connus !

Jour 7 : Konstanz (Allemagne) à Mulhouse (France)
Rdv petit déjeuner à 8h30. Et c’est encore trop tôt. Ah ces petits déjeuners allemands ! Une symphonie de Strauss ! A part peut être ces bizarres pains au soja. Ca ressemble vaguement à du pain d’épice et ça sent un peu les croquettes pour chat. Nature, le gout est … indescriptible. Abondamment nappé de chocolat ou de confiture, c’est déjà nettement plus comestible. Si en plus, on le trempe dans le café, ça en devient même bon. En fait, il faudrait une notice d’utilisation avec ces trucs ! Plutôt complexe la gastronomie allemande…
Fin du petit déjeuner, il est temps de régler la douloureuse. La chambre + 2 diners + 2 petits déjeuners : 100 € ! Qui dit mieux ?! Et pourquoi on peut pas rester là ???? Le seul inconvénient, est que notre gentil hôte (gentil mais quelque peu taciturne) n’accepte que les espèces sonnantes et trébuchantes, et la plupart d’entre nous est à sec. Heureusement que Vinette se sort jamais de chez elle sans avoir quelques milliers d’euros disséminés dans ses poches… son intervention nous aura évité une dangereuse quête d’un DAB en territoire inconnu.
Première étape de la journée : visite de Konstanz. L’endroit est plutôt plaisant, il faudra revenir. Nous passons une partie de la matinée à visiter la place et à chercher le magnet décoratif du lieu.
Mais l’appel de la route allemande est le plus fort ! Il faut dire que contrairement aux chemins limite carrossables parfois empruntés en Italie, l’asphalte allemand est quasiment exempt de tout reproche. Nous en profitons pour faire une petite incartade sur les célèbres autoroutes teutonnes, qui non contentes d’être gratuites, restent le dernier espace de liberté pour motards en quête d’un peu de sensations. Dès que nous apercevons le panneau libérateur, nous essorons la poignée, juste le temps de tester la tenue de montures entre 180 et 200 km/h. Si les CBF chargées comme des mules perdent un peu de stabilité à ces vitesses, les GTR avec passagers et bagages sont montées sur des rails ! Même pas une once de vibration ! Certains diront que roulant la plupart du temps dans notre beau pays adepte de la photographie, ce genre de renseignement est totalement inutile, mais ça fait toujours du bien de savoir que si on pouvait… ben… on pourrait. (Et non madame Vinette, je ne me la pète pas !!)
Sur les conseils de Babeth, nous bifurquons pour rejoindre Friburg. Quelques virolos plus tard, nous atteignons enfin notre étape gastronomique de la mi-journée. Friburg, est superbe, encore plus jolie à mon goût que Konstanz. Après avoir reniflé deux ou trois estaminets, Coco nous déniche un bistrot du genre « rad à motards » ou une magnifique table ovale n’avait l’air d’attendre que nous. La carte nous permet de découvrir de véritables spécialités culinaires teutonnes encore inconnues à ce jour, dont les patates bolognaises, qui à en croire Vinette et Gigi, déchirent grave !! Et je ne vous parle pas des toilettes, leur visite justifiant à elle seule le déplacement !
Petite promenade touristique obligatoire pour profiter de nos dernières heures germaniques, et trouver pour Vinette et Coco le tant convoité magnet fribourgeois !
L’heure de rentrer au pays a malheureusement sonné, et c’est avec regret que nous quittons cette magnifique région et son non moins génial réseau routier ! Maintenant c’est certain, on reviendra ! L’hôtel (Arcotel) qui nous accueille à 5 kms de Mulhouse donne le ton. Situé au milieu d’une aire d’accueil pour poids lourd, elle-même au sein d’une zone industrielle, l’hygiène à l’air d’y être une notion très approximative. Il règne dans les couloirs et dans la chambre la même odeur écœurante de sent-bon que l’on trouve parfois dans les taxis. Qu’à cela ne tienne, on laissera la fenêtre ouverte, et c’est juste pour y dormir… et à ce prix là il aurait été difficile de trouver mieux.
Le temps de décharger les motos et nous nous remettons en chemin, direction Mulhouse, afin de nous mettre en quête DU restaurant spécialiste de la flammekueche testé par Bertrand et Babeth 10 ans auparavant… Mulhouse est nettement moins jolie que ses cousines germaines, mais également nettement moins fréquentée. En fait, on dirait que les habitants ont fui la place… une épidémie ?…. ou une attaque alien peut être. A force de tourner en rond, Trus profite de croiser âme qui vive pour s’enquérir du chemin qui mène à Flammekueche land. Pas de chance, ce jardin d’éden a fermé depuis plus de 5 ans, et preuve de la vivacité économique de ce patelin, n’a jamais été remplacé… Comme quoi, la désertification de Mulhouse ne date pas d’hier…
Heureusement pour nous, Mars avait déjà un plan B ! Une taverne paradisiaque aux 1000 sortes de bières et aux dizaines de parfums de glaces, dénommée le Gambrinus, et qu’il fréquentait il y a… 20 ans !! Gasp !! Retrouver sa trace ne fut pas chose facile, et ce n’est qu’à l’issue d’une longue traque que nous pûmes enfin admirer la bière promise !! En parlant de bière, le problème est que depuis toutes ces années, le célèbre Gambrinus en avait égaré 950 et ses parfums de glaces survivants se résumaient à « vanille, fraise, chocolat »… Mais au moins, il avait survécu !! Pour ne pas changer tous nos projets de la soirée, ce sera quand même flammekueche pour tout le monde !
Epuisés par tant d’émotions, nous regagnons à petite vitesse l’hôtel qui pue. Le lieu étant cerné de gros camions pouvant facilement embarquer et cacher 4 motos, nous les garons sous la fenêtre de ma chambre afin que je puisse veiller sur elles durant la nuit. On ne se méfie jamais assez de ceux qui laissent trainer leurs bouteilles d’urine partout…
De toute façon, avec le retard que j’ai pris dans mes notes, je suis pas couché ! On a fait quoi hier déjà ?...

Jour 8 : Mulhouse (France) à Troyes (France)

Sachant que nous avons près de 330 kms à parcourir, que Vinette a prévu d’écumer 200 magasins d’usines avant 19h00 et que nous refusons de prendre l’autoroute, nous nous levons avec le soleil… enfin, ce qu’il veut bien nous en montrer. Le rdv du petit déjeuner a été fixé à 7h00-7h15. Sauf que le samedi, le resto n’ouvre qu’à 7h30. Ca commence bien !! Et ça continue avec un petit déjeuner encore plus minimaliste que l’hôtel…
Mais trêve de jérémiades, la route et la braderie de Vinette nous attendent. Sus aux soldes !!
L’absence de camions (on est samedi) rend notre cheminement plutôt agréable. Les routes sont belles, quelques virages viennent de temps en temps égayer de belles lignes droites… et la pluie tombe sans discontinuer !! Après avoir parcouru une bonne moitié du chemin, nos vessies et nos estomacs nous rappellent à nos pauvres conditions d’humains et annoncent l’imminence d’un prochain arrêt.
Ce sera chose faite sur un magnifique parking de supermarché ! Il y manque juste des lieux d’aisances, mais un fourré fera l’affaire des plus courageuses. En revanche, un petit tour dans les rayons de ce lieu de culte dédié aux divinités de la consommation nous permettra de nous concocter un petit pique nique des plus original : sandwichs en triangle, chips, cake, yop, etc…
Le reste du voyage se déroulera sans encombre et l’arrivée à Troyes se fait bien évidemment sous la pluie. L’hôtel, caché au fin fond d’une zone commerciale et censé être d’une catégorie inférieure à celui de Mulhouse, est déjà nettement plus engageant et surtout beaucoup mieux tenu. A voir la précipitation avec laquelle Vinette descend de la moto et décharge ses affaires, on sent bien que l’heure est grave et que ce n’est pas le moment de trainer ! Rdv dans 15 minutes en tenue !! Sir, yes Sir !! Bertrand Gigi et moi avions bien espéré pouvoir échapper à cette corvée, mais son besoin de se rassasier de commerce avait fait des émules dans la population féminine des « Romantic bikers ». Vinette étant logistiquement autonome, seul Mars réussit à échapper à ce calvaire. Nous repartons donc sous le crachin affronter ces immensités mercantiles. Et comme si ça ne suffisait pas, ces zones de négoces sont disposées en différents endroits de la banlieue troyenne.
Première escale marchande, nous tentons de participer à cette effervescence consumériste régnant autour de nous en parcourant avec application tous les points de vente, l’œil aux aguets et l’air affairé. Mais rapidement le naturel reprend le dessus et nous décidons de rester à l’extérieur des échoppes.
Deuxième escale marchande, je repère un magasin d’accessoires moto. Enfin quelque chose d’intéressant ! Nous nous précipitons tous les trois vers cet eldorado avec pour projet de remplacer les bottes de Gigi qui ne tiennent plus que par les ajouts de colle. Les prix pratiqués dans cet entrepôt n’étant guère différents de ceux affichés ailleurs, c’est le pas lourd que nous regagnons les motos.
Troisième escale marchande (la plus importante), le cœur n’y est plus. Notre seul objectif est de nous réfugier dans un endroit couvert offrant si possible un minimum de confort pour nos céans. nous repérons un espace de repos munis de bancs et de jeux pour enfants permettant à ces derniers de s’adonner à de frénétiques balancements sur d’improbables canards ou chevaux à ressort. Tels de véritables rapaces, nous guettons la moindre place libre et fondons sur un banc qui vient de se libérer. Bertrand nous ayant rejoints, nous le voyons lorgner avec insistance vers le canard à ressort. N’y tenant plus, il bondit et enfourche avec assurance cette splendide monture, essayant vainement quelques prises d’angle mais sans grand succès. Gigi décida alors de lui expliquer les rudiments du canard à ressort, et joignant le geste à la parole, nous gratifia d’un splendide déhanché… pour se retrouver deux secondes plus tard étalé sur le sol dans une position des plus inconfortables. Nous n’aurons peut être pas acheté grand-chose, mais quelle grosse marrade !!
Quinze survêtements et douze paires de chaussures plus tard, nous retrouvons enfin Vinette au point de rdv initial. Notre chemin de croix est enfin terminé ! Retour à l’hôtel où nous retrouvons Mars sortant de sieste… l’enfoiré !!!
Ayant initialement prévu de terminer notre périple par un restaurant asiatique mais peu désireux de réutiliser nos moyens de locomotion pour aller quêter quelques subsistances, nous décidons de souper au bistrot de l’hôtel… qui bien entendu ne sert pas le weekend… mais nous recommande un restaurant asiatique à 500 m à pied de l’hôtel ! Sauvés !! Il ne nous faut pas plus de 10 minutes pour nous retrouver attablés et dévorant avec avidité la carte des menus. Ce sera huit buffets à volonté !!
Je ne saurais dire combien de kilos de nourriture nous avons englouti ce soir là, mais mon bouton de pantalon n’est pas prêt de l’oublier !! … burp… désolé !!

Jour 9 : Troyes (France) à Maison…
Ca y est, c’est la fin. Et comme d’habitude, c’est passé beaucoup trop vite !
N’ayant que peu de kilomètres à parcourir aujourd’hui (du moins pour les franciliens) et la météo toujours aussi pourrie ne justifiant pas une autre voie que l’autoroute, le rdv du repas matinal n’a été fixé que pour 9h00. Au regard du tarif, le buffet est plus que correct. Il ne manque que la pomme à tremper dans mon yaourt. Tant pis, à la place je prendrai des gaufres et des croissants…
Comme si elle était désireuse de se faire pardonner ses précédents caprices, dame météo nous gratifie d’une accalmie, nous permettant de charger nos motos au sec.
L’heure du départ est arrivée pour Babeth et Bertrand qui ont encore deux jours de voyage avant de pouvoir réintégrer leur « foyer, doux foyer » du coté de Saint Pierre d’Irube. Peu après, les franciliens entreprennent la route sous la pluie, mais de concert. Un peu avant le péage, petite pause sur une aire d’autoroute pour la révision vidange/café habituelle.
Etant attendus pour déjeuner, (décidément cette odyssée n’aura été qu’une succession de balades et de bonnes chairs), Pollux, votre dévoué narrateur, et Manon sa fillotte, firent leurs adieux et reprirent la route, la tête déjà pleine de souvenirs mais aussi de projets. Car bien plus que la fin d’une aventure, j’ai la sensation que c’est le commencement de beaucoup d’autres.
Modifié en dernier par Pollux le dim. 10 mai 2009 18:43, modifié 1 fois.
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Message par Pollux » ven. 1 mai 2009 15:31

Voici quelques bons mots (et de moins bons) ainsi que quelques blagues, glanés au fil de la balade. On se croirait sur le forum :

En traversant la ville de Sion (en Suisse) :
Trus : « Tu sais qu’il va y avoir un assassinat ici ? Lise va mourir ! »
Vinette : « Pourquoi tu dis ça ? »
Trus : « Parce que c’est écrit. C’est sa copine Na qui va la tuer ! »
Vinette : « Comprends rien… »
Trus : « Ben oui ! Na tuera Lise à Sion !! »

Trus me montrant deux cyclistes helvètes arrêtés à un feu rouge :
Trus : « Ils sont forts ces suisses. C’est pas pour rien qu’ils sont spécialistes des courses contre la montre !! »

Alors que nous discutons des motos des peoples :
Vinette : « Et bien moi je suis déjà montée sur la moto de Noah. Il a un truc énorme !! »

Trus : « Vous savez que David, il va bientôt avoir une harley avec une cloche dessus ? »
Nous : « … »
Trus : « Ben oui, pour que la Harley de David sonne !! »

En parlant de l’étape de la veille passée sous la pluie :
Trus : « Hier on a roulé au fil de l’eau. »

Coco cherchant à prendre un plat en photo :
Gigi : « Coco, sur l’appareil tu as un mode bouffe si tu veux. »
Trus : « Oui, c’est dans le menu. »

A Venise :
Coco : « On va aller voir l’église Rocco ? »
Trus : « … de très beaux cierges. »

Au resto :
Mars : « Ca j’aime ! »
Vinette : « Non, moi LG. »
Trus : « Celle là, elle était téléphonée… »

A Venise, Vinette ayant aperçu un bateau immatriculé à Strasbourg :
Vinette : « A Strasbourg il y a un joli port. Et avec, ils font des saucisses !! »

Toutes les cloches de Chioggia se mettent à sonner :
Vinette : « Tu entends toutes ces cloches ? »
Pollux : « C’est un combat de cloches. »
Vinette : « Remarque ça ne nous change pas beaucoup du forum ! »

Vinette en arrivant à Trente (Italie) :
Vinette : « Nous partîmes à huit et nous arrivâmes à Trente ! »

A Propos du dépassement d’un véhicule militaire sur une route du Tyrol :
Vinette : « Mais pourquoi tu l’as pas dépassé ?? »
Pollux : « Il y avait une ligne blanche ! »
Vinette : « Bhaaaa... »
Pollux : « Non non ! Ici on est au Tyrol ! Ce ne sont pas des tire-au-flanc mais des tyroliens. »
Vinette : « Et toi t’es un tire-au-cul ! »
Mars : « Il avait peur qu’ils tirent à vue. »
Vinette : « Dans ce cas là tu fais comme dans l’infanterie, tu te tires ailleurs ! »

Lors d’un dîner « choucroute » en Autriche :
Gigi : « Prends de la moutarde, elle n’est pas trop forte. »
Pollux : « Forte ? Non mais tu sais à qui tu parles ? Seize ans d’Afrique mon pote ! A 6 mois, comme y avait pas de tétine, je suçais un piment !! »

Au resto du soir :
Trus : « Tu sais pourquoi à Marseille pour le Ricard il vaut mieux avoir Parkinson qu’Alzheimer ? Parce qu’il vaut mieux en renverser un peu que d’oublier de le boire ! »

Pollux faisant tomber son casque pour la quinzième fois :
Pollux : « C’est pas tous les jours facile d’avoir 2 pieds gauches à la place des mains ! »
Gigi : « Ouais, surtout quand ils sont montés à l’envers ! »

En arrivant à Konstanz :
Gigi : « J’ai vu que c’était un cul-de-sac mais ça m’a paru une bonne idée… »

Gigi : « Christian, t’as vu ma mini lampe frontale ? Ca se fixe sur des lunettes ! »
Pollux : « Oh c’est mimi ! C’est un truc de GI-Joe ? »
Gigi : « Ouais, de GiGI-Joe !! »

Mars : « Tu as vu tout à l’heure l’autre ? Ras la motte ! »
Gigi : « Quand ça ?? »
Mars : « Quand je t’ai dit à 11h. Et puis après je t’ai dit à 10h. »
Gigi : « Ah ouais… mais j’avais pas ma montre. »

Au resto :
Mars : « La soif s’en va en buvant et l’appétit vient en mangeant !! »

Une chanson d’Aretha franklin passe à la radio :
Mars : « Aretha franklin ! »
Vinette : « Ouais, mais elle vient d’épouser Sean Connery. Maintenant elle s’appelle Aretha Connery ! »

A propos de la sale habitude des routiers de jeter leurs bouteilles d’urine :
Vinette : « J’ai compté 9 bouteilles sur le bord de l’autoroute en quelques kilomètres ! Même sur la nationale il y en avait, mais je ne vous les ai pas montrées sinon vous auriez dit que je psychote. »
Trus : « Laisse pisser Vinette ! »
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Re: [CR] Balade Romantique

Message par GiGi » ven. 1 mai 2009 16:15

Et là, y'en a que la moitié !!! :mdr: :mdr: :mdr:

Putain, c'était trop bon, c'est quand qu'on repart ! OO :lo:
Merci pour le CR, Pollux et pour le tri des tofs, Vinette ! :wink:
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Re: [CR] Balade Romantique

Message par vinette » ven. 1 mai 2009 16:40

GiGi a écrit :Et là, y'en a que la moitié !!! :mdr: :mdr: :mdr:
Exactement ! :mdr: Ca sert à quoi qu'on se donne une peine énorme à dire des conneries, ce qui n'est absolument pas notre genre NN ... Hein ? ca sert à quoi ? :fui:
:fiou:
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Re: [CR] Balade Romantique

Message par flyingwoman » ven. 1 mai 2009 16:50

MERCiiiiii OO :clap: :clap: :clap: :clap:

Vous êtes des champions! :first:

C'est bon de voyager à travers votre expérience, c'est bon de rire avec ces p'tits bouts de délire :mdr: :mdr: :mdr: :mdr:
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Re: [CR] Balade Romantique

Message par trus » ven. 1 mai 2009 17:37

flyingwoman a écrit :MERCiiiiii OO :clap: :clap: :clap: :clap:

Vous êtes des champions! :first:

C'est bon de voyager à travers votre expérience, c'est bon de rire avec ces p'tits bouts de délire :mdr: :mdr: :mdr: :mdr:
Et si tu savais Fly, les petis bouts de délire mis les uns derrière les autres, ça aurait pu faire facile une balade déliromantique. :P

Je crois bien que je vais m'y inscrire. GiGi, c'est pour quand ?
Mais faudra aller faire briller ton mât au fond du jardin, parce que, là, on peut trouver à redire...
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Re: [CR] Balade Romantique

Message par GiGi » ven. 1 mai 2009 18:15

Ben oui, la balade des Lires, lorsque l'Italie n'était pas encore à l'Euro aurait pu aussi se faire... :mrgreen:
Putain, ça recommence ! OOO

Bertrand, des balades, j'en ai plein mes cartons. D'ailleurs, Babeth m'a donné une idée pour la prochaine qui se fera encore vers l'Est... OO
Quant à l'astiquage de mât. Etant donné mon grand âge, je vais peut-être passer le relais à un tit jeune... :mdr:
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Re: [CR] Balade Romantique

Message par Toinou » ven. 1 mai 2009 18:31

GiGi a écrit :Bertrand, des balades, j'en ai plein mes cartons.
Ben hésite pas, sors les!!!

Bon, je vais être honnete, j'ai pas encore lu!!! OOO Mais je vais m'y mettre, dès que j'aurais peaufiné la balade de demain!

;v

Mais ça c'est du pavé!!! OO
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Re: [CR] Balade Romantique

Message par trus » ven. 1 mai 2009 18:56

GiGi a écrit :Ben oui, la balade des Lires, lorsque l'Italie n'était pas encore à l'Euro aurait pu aussi se faire... :mrgreen:
Putain, ça recommence ! OOO
On devise, on devise, mais le pire, c'est que malgré l'Euro, on n'a pas perdu au change !!!
GiGi a écrit :Bertrand, des balades, j'en ai plein mes cartons. D'ailleurs, Babeth m'a donné une idée pour la prochaine qui se fera encore vers l'Est... OO
Preum's !
GiGi a écrit :Quant à l'astiquage de mât. Etant donné mon grand âge, je vais peut-être passer le relais à un tit jeune... :mdr:
Si tu veux, mais ce sera du petit temps car ce ne sera qu'un mât d'artimôme p'tite b... en somme
oOOo
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Re: [CR] Balade Romantique

Message par vinette » ven. 1 mai 2009 18:59

trus64 a écrit : p'tite b... en somme
Et Gud, y a Trus qui dit que les nordistes en ont une petite oOOo :lol:
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Re: [CR] Balade Romantique

Message par petsnaz » ven. 1 mai 2009 19:22

:clap: :clap: :clap: :clap: :clap: :clap: :clap: :clap:

Une heure de lecture a me poiler, a apprécier chaque passage, vous voyant sur vos fréles montures bravant pluie et froid mais toujours avec cette bonne humeur que l'on vous connait ;) et découvrant tant de beauté que notre chere terre s'est nous dévoiler.

Un vrai plaisir de voyager avec vous, a travers vos recit et vos photos :D :sup:

;v
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Re: [CR] Balade Romantique

Message par trus » ven. 1 mai 2009 19:37

vinette a écrit :
trus64 a écrit : p'tite b... en somme
Et Gud, y a Trus qui dit que les nordistes en ont une petite oOOo :lol:
Pas les nordistes .... en somme, mais c'est vrai que dans le 76, ça peut impressionner ....

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Re: [CR] Balade Romantique

Message par Zouav » ven. 1 mai 2009 19:43

Ca c'est du CR ! OO
Rholala je bave... :slurp:
(putain de boulot de con !!! :nerv: )
Modifié en dernier par Zouav le ven. 1 mai 2009 23:48, modifié 1 fois.
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Re: [CR] Balade Romantique

Message par Adrien B. » ven. 1 mai 2009 20:44

Excellentissime... c'est le PPS, mais sans les images... on s'y croirait. OO

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Re: [CR] Balade Romantique

Message par vinette » sam. 2 mai 2009 01:40

Zouav a écrit :(putain de boulot de con !!! :nerv: )
Ah ben toi, c'est pas faute de t'avoir demandé de venir... :///
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