Voici la suite de l'histoire de l'APN :
J'appelle donc tout à l'heure le charmant monsieur dont Teter m'a donné les coordonnées et qui était le grand gagnant de la tombola "partez en balade et trouvez un appareil photo en chemin"
.
Il m'explique qu'il était à vélo et qu'il a vu une petite sacoche sur le bord de la route, ressemblant à une sacoche de cycliste. Elle se trouvait dans un virage.
Intrigué, le dit-cycliste s'approche, et s'aperçoit, non sans surprise, que la sacoche contient un apparail photo avec des souvenirs des plus indispensables à la vie de son propriétaire
.
Ne faisant ni une ni deux, et n'écoutant que son coeur, il décide de mener l'enquête pour le rendre à qui de droit.
Comme l'a expliqué Teter plus haut, j'ai sûrement pris un tas de photos de la moto de ma copinette
, avec sa plaque d'immatriculation (je vais peut-être réfléchir à faire une thérapie sur cette question, tiens, d'ailleurs). Ce monsieur ayant un ami collègue de Ludo, hop, la charmante propriétaire de la Kawa du 93 est vite identifiée, et appelée par la maréchaussée.
Teter, toujours guêtant la blague des rigolos de la troupe, et de Chaqueline
, heureusement, n'a pas tout de suite envoyé sur les roses ledit officier.
L'explication de cette perte est la suivante : ayant vraiment trop chaud (oui, moi..., comme quoi, tout est possible), je décidai de me déshabiller un peu à l'arrivée à l'aire de pique-nique, avant de reprendre mon fidèle destrier pour rentrer.
J'ai sans doute posé l'appareil sur mon sac de selle, me disant que j'allais le reprendre dans la foulée. Et hop, mémoire de poisson rouge inside, je l'oublie
.
Mon co-pilote ourson, malgré ses lunettes de course, n'a pas du voir ce détail, et nous voilà repartis par les grands chemins.
Comme vous le savez tous, je penche fort dans les virages (le 1er qui rigole, je..., je..., ..., bon, je ne sais pas encore, mais ça sera terrible, en tout cas
), et lors d'un posé de genou probablement mémorable, l'appareil, n'en pouvant plus de tant de dextérité, s'est dit : tiens, je vais aller faire une petite sieste près de la barrière de sécurité..., et finir la journée tranquillement avec un cycliste.
Ce cher cycliste m'a donc expliqué que s'il était tombé sur mon appareil, c'est qu'il y avait une raison pour. Une telle synchronisation d'événements ne pouvait pas être vaine. A la recherche d'un sens à toute chose (aussi bien trouver un appareil photo qu'observer une branche tomber lorsqu'on passe sous un arbre), cette enquête fut plus facile pour lui que de savoir pourquoi la branche s'était brisée à son passage
. Ceci dit, la compréhension de ce type d'événement pouvait bien arriver beaucoup plus tard dans une vie..., voire dans la vie suivante.
Bref, mon appareil est tombé sur le cycliste le plus honnête, mystique et futé du moment.
Un grand merci à lui, et dans quelques jours, je devrais pouvoir envoyer mes photos à Néo pour la postérité.