26 avril : Chasseral - Emmental - Schwarzenburgerland
Posté : mer. 27 avr. 2011 15:34
L'éditeur de cartes routière Hallwag a publié, l'année dernière et en collaboration avec la revue MotoSport Suisse, une carte routière spéciale motards avec des parcours spécifiques.
En ce mardi de Pâques, c'était l'occasion de tester un de ces parcours. Le parcours 31 traverse les cantons de Berne, Fribourg et Soleure. Le paysage est fort diversifié entre les lacs du Plateau, les sommets du Jura et la campagne vallonnée.
Le parcours du jour
Je rejoins le parcours à Fribourg et m'élance en direction de Morat et de son lac. Ca commence bien, ça tourne, ça monte et ça descend. Je longe la fin du lac de Morat, puis il s'agit de traverser le Plateau en direction d'Ins. Le vent ne facilite pas la traversée. Ce sera une des plus longues lignes droites de la journée. Heureusement…
Après Ins, il s'agit de gagner le lac de Bienne et la très jolie ville d'Erlach. Promis la prochaine fois, je m'y arrêterai. Histoire de parcourir ses rues pavées. Aujourd'hui, je m'arrête à la vieille ville du Landeron. Ce sera le lieu de mes premières photos du jour. Les rues sont quasi désertes et j'ai presque l'impression de parcourir une ville fantôme. Dommage.
La porte d'entrée de la vieille ville du Landeron
Un des bannerets de la ville
Il est temps maintenant de m'atteler à la première montée sérieuse de la journée: le col du Chasseral. La montée débute vers Lignières pour une mise en bouche. Puis je bifurque à gauche et cela devient encore plus sérieux. La route est étroite et monte entre les arbres. Il s'agit d'être attentif autant pour les virages que les éventuels croisements. Je ne dépasserai que des cyclistes. C'est un jour de semaine et je me félicite de ce choix, car les week-ends cela doit être une autre paire de manches question circulation. Sur la fin, les arbres ont disparu et c'est un paysage brut qui s'offre alors à Captain Jack et moi.
Arrivé au sommet, deux paysage s'offrent sous mes pieds. D'un côté, les lacs de Bienne et Neuchâtel aujourd'hui sous la brume.
Vue du Chasseral sur la plaine et les lacs de Bienne et Neuchâtel
L'antenne au sommet du Chasseral
De l'autre, le Jura et, nichée tout en bas, la ville de Saint-Imier, patrie des montres Longines. Voici un petit aperçu du paysage. Il vente et le soleil peine à réchauffer les promeneurs.
Vue sur le Jura
Vue sur Saint-Imier et les éoliennes
La descente nécessite d'être autant prudent qu'à la montée, car la route est toujours aussi étroite. Mais le paysage pardonne tout. Je rejoins ensuite la route reliant La Chaux-de-Fonds à Saint-Imier. L'arrivée sur Saint-Imier est parfaite. Il s'agit ensuite de rejoindre Bienne pour un parcours que je qualifierais de transition.
Après avoir laissé Bienne, le moment de découverte est pour le pont en bois de Büren. C'est le lieu idéal pour le casse-croûte au bord de la rivière. Je repars en direction de Soleure, mais en me trompant d'itinéraire (enfin par rapport à la carte). Ce n'est pas grave, car la route et le paysage sont tout à fait agréables.
Le pont en bois de Büren
A Koppigen, il ne me sera pas facile de trouver mon chemin pour rejoindre les paysages de l'Emmental. Les indications du roadbock ne sont pas des plus précises. Il me faut m'arrêter souvent pour bien regarder la carte détaillée. Je me tompe même avec bonheur pour rejoindre Lueg, car la petite route empruntée offre un regard imprenable sur la campagne avoisinante. Faut juste prendre son temps. Arrivé au sommet, c'est l'occasion de nouvelles photos. La campagne est magnifique.
Vue depuis Lueg sur la campagne bernoise
Captain Jack apprécie
La suite du parcours en direction de Langnau i.E. est tout aussi magnifique. Un nouvel et bref arrêt à Lüderenalp s'impose pour essayer de vous donner un aperçu de ces splendeurs. Cependant, là aussi, les routes sont étroites et ce n'est pas tant la vitesse qui importe que de se laisser séduire par l'ambiance et regarder tout autour de soi.
Lüderenalp : vue sur la campagne bernoise
Après Langnau, je monte sur Hochwacht et j'arrive au sommet dépité, car il me faut faire demi-tour. En effet, si la route continue, elle est interdite à la circulation. Un mauvais point pour Hallwag… Heureusement, je connais la région et retombe sur mes pattes.
Il est ensuite temps de rejoindre le pays de Schwarzenburg (Schwarzenburgerland). Je découvre de nouvelles routes près de Thoune. Elles sont vraiment chouettes jusqu'à Oberdiessbach où je m'arrête pour une pause bienvenue autour d'un café.
Je rejoins ensuite Schwarzenburg en m'écartant désormais du parcours proposé. En effet, je connais que trop le parcours proposé. Je reprends alors ma liberté pour improviser le retour dans mes pénates.
Parti à 10h45, il est 19h30 lorsque j'éteins le moteur, 380 km auront ainsi été parcourus.
C'est ainsi que se terminent mes jours de congé. Depuis mercredi dernier, j'aurais ainsi seul ou en duo parcouru plus de 1500 km. Plus que jamais, Captain Jack m'apparaît comme le compagnon de jeu idéal pour mes randonnées sous différentes formes. Grandes routes ou petites routes, grandes courbes ou petits serpentins, seul ou en duo, il se tire de toutes les situations avec les honneurs. Il est d'une maniabilité étonnante, y compris à faible vitesse. Son confort est royal et, lorsque j'en descends en fin de journée, je suis frais comme un gardon. Vivement la suite !
En ce mardi de Pâques, c'était l'occasion de tester un de ces parcours. Le parcours 31 traverse les cantons de Berne, Fribourg et Soleure. Le paysage est fort diversifié entre les lacs du Plateau, les sommets du Jura et la campagne vallonnée.
Le parcours du jour
Je rejoins le parcours à Fribourg et m'élance en direction de Morat et de son lac. Ca commence bien, ça tourne, ça monte et ça descend. Je longe la fin du lac de Morat, puis il s'agit de traverser le Plateau en direction d'Ins. Le vent ne facilite pas la traversée. Ce sera une des plus longues lignes droites de la journée. Heureusement…
Après Ins, il s'agit de gagner le lac de Bienne et la très jolie ville d'Erlach. Promis la prochaine fois, je m'y arrêterai. Histoire de parcourir ses rues pavées. Aujourd'hui, je m'arrête à la vieille ville du Landeron. Ce sera le lieu de mes premières photos du jour. Les rues sont quasi désertes et j'ai presque l'impression de parcourir une ville fantôme. Dommage.
La porte d'entrée de la vieille ville du Landeron
Un des bannerets de la ville
Il est temps maintenant de m'atteler à la première montée sérieuse de la journée: le col du Chasseral. La montée débute vers Lignières pour une mise en bouche. Puis je bifurque à gauche et cela devient encore plus sérieux. La route est étroite et monte entre les arbres. Il s'agit d'être attentif autant pour les virages que les éventuels croisements. Je ne dépasserai que des cyclistes. C'est un jour de semaine et je me félicite de ce choix, car les week-ends cela doit être une autre paire de manches question circulation. Sur la fin, les arbres ont disparu et c'est un paysage brut qui s'offre alors à Captain Jack et moi.
Arrivé au sommet, deux paysage s'offrent sous mes pieds. D'un côté, les lacs de Bienne et Neuchâtel aujourd'hui sous la brume.
Vue du Chasseral sur la plaine et les lacs de Bienne et Neuchâtel
L'antenne au sommet du Chasseral
De l'autre, le Jura et, nichée tout en bas, la ville de Saint-Imier, patrie des montres Longines. Voici un petit aperçu du paysage. Il vente et le soleil peine à réchauffer les promeneurs.
Vue sur le Jura
Vue sur Saint-Imier et les éoliennes
La descente nécessite d'être autant prudent qu'à la montée, car la route est toujours aussi étroite. Mais le paysage pardonne tout. Je rejoins ensuite la route reliant La Chaux-de-Fonds à Saint-Imier. L'arrivée sur Saint-Imier est parfaite. Il s'agit ensuite de rejoindre Bienne pour un parcours que je qualifierais de transition.
Après avoir laissé Bienne, le moment de découverte est pour le pont en bois de Büren. C'est le lieu idéal pour le casse-croûte au bord de la rivière. Je repars en direction de Soleure, mais en me trompant d'itinéraire (enfin par rapport à la carte). Ce n'est pas grave, car la route et le paysage sont tout à fait agréables.
Le pont en bois de Büren
A Koppigen, il ne me sera pas facile de trouver mon chemin pour rejoindre les paysages de l'Emmental. Les indications du roadbock ne sont pas des plus précises. Il me faut m'arrêter souvent pour bien regarder la carte détaillée. Je me tompe même avec bonheur pour rejoindre Lueg, car la petite route empruntée offre un regard imprenable sur la campagne avoisinante. Faut juste prendre son temps. Arrivé au sommet, c'est l'occasion de nouvelles photos. La campagne est magnifique.
Vue depuis Lueg sur la campagne bernoise
Captain Jack apprécie
La suite du parcours en direction de Langnau i.E. est tout aussi magnifique. Un nouvel et bref arrêt à Lüderenalp s'impose pour essayer de vous donner un aperçu de ces splendeurs. Cependant, là aussi, les routes sont étroites et ce n'est pas tant la vitesse qui importe que de se laisser séduire par l'ambiance et regarder tout autour de soi.
Lüderenalp : vue sur la campagne bernoise
Après Langnau, je monte sur Hochwacht et j'arrive au sommet dépité, car il me faut faire demi-tour. En effet, si la route continue, elle est interdite à la circulation. Un mauvais point pour Hallwag… Heureusement, je connais la région et retombe sur mes pattes.
Il est ensuite temps de rejoindre le pays de Schwarzenburg (Schwarzenburgerland). Je découvre de nouvelles routes près de Thoune. Elles sont vraiment chouettes jusqu'à Oberdiessbach où je m'arrête pour une pause bienvenue autour d'un café.
Je rejoins ensuite Schwarzenburg en m'écartant désormais du parcours proposé. En effet, je connais que trop le parcours proposé. Je reprends alors ma liberté pour improviser le retour dans mes pénates.
Parti à 10h45, il est 19h30 lorsque j'éteins le moteur, 380 km auront ainsi été parcourus.
C'est ainsi que se terminent mes jours de congé. Depuis mercredi dernier, j'aurais ainsi seul ou en duo parcouru plus de 1500 km. Plus que jamais, Captain Jack m'apparaît comme le compagnon de jeu idéal pour mes randonnées sous différentes formes. Grandes routes ou petites routes, grandes courbes ou petits serpentins, seul ou en duo, il se tire de toutes les situations avec les honneurs. Il est d'une maniabilité étonnante, y compris à faible vitesse. Son confort est royal et, lorsque j'en descends en fin de journée, je suis frais comme un gardon. Vivement la suite !
