8 h 45 : c'est le départ, comme d'hab à la bourre
et c'est justement un peu la bourre sur la N7 pour monter jusqu'à Valence au Quick des Couleures, par acquis de conscience, au cas où des CBFistes attendraient... Il n'y a personne donc j'enquille direction Tournon avec une étape ravitaillement préventive à Pont de l'Isère où Papounet me signale par téléphone que la clinique du rendez-vous a disparu avec le temps et qu'il m'attend au bord du Rhône sous les platanes.J'arrive pile à l'heure sous le soleil
pour voir une belle CBF S bleue stationnée et un CBFiste tout sourire, sans Morpheus1000 
. Très dommage mais qu'à cela ne tienne : présentations autour d'un bon petit café. A notre étonnement 2 CBF immatriculées dans la Drôme 
passent au ralenti. Serait-ce une petite surprise ? Deux non inscrits qui tenteraient de nous chercher... Non ils continuent leurs route Eh ben nous on va la prendre la route : direction Lamastre.
Papounet boucle son casque devant nos 2 belles qui ronronnent à l'idée d'attaquer les 1ers virolos d'une très très très très longue série
Et en effet ça ne tarde pas : la route de Tounon à Lamastre ne comporte tout bonnement aucune ligne droite !!!
Papounet ouvre et enroule avec un plaisir visible et partagé, tout juste temporisé par le revêtement parfois un peu bosselé. On ondule dans des paysages de plus en plus spectaculaires mais rendus sombres par un soleil timide Remarque il vaut mieux car je me serais arrêté un peu trop souvent pour sortir l'appareil photo. Nous avons tout de même le privilège de voir le train à vapeur du Vivarais longer la vallée. 
Et justement nous arrivons... en gare de Lamastre !
Nous continuons notre itinéraire improvisé. Le Mont Pilat ? La Haute Loire ? Non. Papounet a envie de revoir le célèbre Mont Gerbier de Jonc qui domine tout le département de l'Ardèche du haut de ses 1400 m d'altitude. Et c'est reparti, tout en virages !
Quelle route !!! Mais quelle route pour rejoindre le Cheylard et Saint Martin de Valamas !!! Enchainements de rapports : 2, 3, 4, 3, 2, 3, 2... La Seven Fifty ronronne de bonheur qu'elle transmet à son propriétaire
. Seule l'humidité et le revêtement parfois un peu bosselé activent le mode lopette : du calme Ced, tu n'as plus l'ABS pour assurer tes virages sur route mouillée Les quelques palmiers visibles entre le Cheylard et Arcens (oui le village des eaux minérales) ne riment pas avec grand soleil et pourtant il y aurait encore de quoi photographier. Nous réservons notre prochain arrêt, après une nouvelle route d'enfer à donner le tournis
revêtu par un billard sec au Lac de Saint Martial, surplombé par le village du même nom.
Nous sommes rejoints par une quinzaine de motards, venant principalement de mes contrées (Drôme, Vaucluse et Gard), qui s'apprêtent à pique-niquer au bord du lac. Salut à vous si vous nous lisez
Nous, nous nous apprêtons à rejoindre le Mont Gerbier de Jonc qui ne tarde pas à nous exposer sa face nord, l'occasion pour Papounet d'y mettre sa belle en valeur :
Brrrr... fait pas très chaud dans le coin et le soleil a carrément disparu dans ces montagnes, on tente de le rattraper en allant de l'autre côté du Mont Gerbier de Jonc (côté sud) et c'est un succès
Nos belles se font dorer la pilule à ses pieds :
Nous cherchons un endroit idéal pour le grignotage. Il y a des bancs et des tables pas loin mais dans un site désormais payant : bah ça vaut bien 1,50 € allez
Je ne profite pas beaucoup du banc qui est un peu trop à l'ombre (Adrien, Célestin, Chris
) et les prémices du mistral se font sentir. Et comme l'a chantonné Papounet :
.... c'est la fin de l'étééééééé
Place à un petit café sur la terrasse ensoleillée :
Pour la suite de notre balade, nous nous donnons un but : laisser le soleil nous guider. C'est ainsi que nous prenons la direction de contrées ardéchoises plus méridionales.
C'est un enchantement progressif virage après virage. Le Plateau Ardéchois nous offre une symphonie de couleurs aussi belles qu'inattendues, qui compense de leurs chaleurs harmonieuses, le fond de l'air frais. Le Col du Pranlet où nous nous arrêtons, s'impose en chef d'orchestre, dictant la musique jouée par les bruyeres en ébullition au soleil :
Papounet admiratif n'est pas en reste pour immortaliser ce spectacle :
... ni pour se régaler avec joie du panorama offert :
Nos belles également :
Nos yeux émerveillés et éblouis, nous reprenons la route.
Une route d'abord piégeuse pour descendre le long de la Volane réactive temporairement le mode lopette avant que tout n'aille mieux quelques km et virages plus bas. En parlant de virages, ben il n'y a que ça sur 20 km !
Je ne fais que répéter un panneau. Et un plaisir qui repart crescendo à travers les chataigneraies, eh oui c'est le pays, et les vues vertigineuses ! Nous sommes comme ensorcelés par la Volane et son défilé de splendeurs rocheuses... C'est trop beau,
: c'est plus fort que nous, faut qu'on s'arrête à nouveau ! Devinez ce que contemplent nos belles (et nous par la meme occasion) :
Eh ben ça !!!
On a du mal à repartir, Papounet voudrait descendre... s'y rafraichir
. Eh oui la fraicheur montagnarde est désormais derrière nous. Nous traversons le petit village d'Antraigues Sur Volane, puis la cité thermale de Vals les Bains, un enfer de circulation mais on ne va pas se plaindre après ce qu'on vient de déguster !Oh une ligne droite ! Ah ben oui c'est cette foutue N304, après un giratoire dont la seule sortie est en sens-interdit
... Mais cette foutue N304 ne tarde pas à nous satisfaire de ses courbes bien rapides en guise d'ascension du Col de l'Escrinet. La Seven Fifty y peaufine son rodage dans les tours à tel point que j'en sème Papounet que j'attends au sommet du col pour une nouvelle halte contemplation-émerveillement-médidations :
Nous sommes ici au centre du département de l'Ardèche, où convergent toutes les zones naturelles et climatiques. Papounet sent à juste titre la Provence toute proche. Le tout est surplombé par la crète de Blandine qui culmine environ à 1 000 m d'altidue :
Nous attaquons prudemment la descente sur Privas pour remonter aussitôt à l'assault d'un autre col au billard tortueux à souhaits
: celui du Moulin à Vent qui domine la ville par le nord et la vallée de l'Eyrieux par le sud. La Seven Fifty évite le raclage de repose pieds de très peu dans la descente . Gageons que certaines CBF Iséroises ne s'en seraient pas privées Nous bifurquons sur Saint Cierge la Serre où il faut deviner la route pour redescendre le long du Rhône : et ça n'a pas loupé... Ou plutôt si : j'ai loupé la bonne route pour me retrouver dans la cour d'une ferme
La route de la Voulte démarre par quelques caillasses et autres joyeusetés du genre mais très vite tout s'améliore et évidemment, toujours pas de lignes droites
Nous surplombons le massif du Chat Gourmand sur un plateau désertique dont l'ampleur désertique et balayée par le mistral, impose l'humilité. Notre dernier arrêt se fera en descente... dans les mures !
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Passée cette ultime contemplation, nous atteignons la petite ville de la Voulte sur les bords du Rhône ou nous prenons un dernier café, à l'ombre cette fois ci
. C'est la fin de notre merveilleuse aventure (et mon passé mon rattrappe avec pas moins de 3 personnes qui me connaissent mieux que ce que je ne les connais moi même ). L'important dans cette histoire est que Papounet aura totalement réussi le baptême de sa CBF et qu'à travers ces découvertes et ces émerveillements, j'aurais fait la connaissance d'une nouvelle personnalité chaleureuse, généreuse et attachante avec qui rouler et partager ces visions grandioses aura été un vrai bonheur.
Mon Papounet, vite qu'on remette ça !!!
avec d'autres motos si possible Bilan : envrion 210 km ensemble dont.... 3 en ligne droite
, je persiste et j'insiste ! et un chouette coup de soleil pour moi avec la marque des lunettes, non je ne vous le montrerai pas ! 
Jugez vous meme sur une carte avec ce récapitulatif itinéraire :
Tournon, Lamastre, Le Cheylard, Saint Martin de Valamas, Arcens, le Mont Gerbier de Jonc, Lachamp-Raphaël, la vallée de la Volane, Antraigues sur Volane, Vals les Bains, Ucel, le col de l'Escrinet, Privas, Lyas, Pranles, le Chambon de Bavas, Saint Cierge la Serre, la Voulte. .
A refaire !
Merci et encore merci Papounet
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tu crois vraiment que je suis un pro ? J'en suis très loin et d'aileurs je n'utilise qu'un compact Canon à 5 Mo, mais que je commence à connaître un peu 
Rhône-Alpes paradis de la moto!?! 
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