Parcours de motard
Posté : sam. 23 janv. 2016 09:15
EDIT équipe de modération : ce topic est devenu celui où chacun peut raconter son propre parcours sans créer à chaque fois un nouveau sujet ; n'hésitez pas à venir ajouter votre pierre
@ Boyinton et pour le autres qui seraient intéressés
Voila donc le récit de mon parcours de motard.
Tout a commencé lorsque j’étais tout petit. Mon père racontait les « exploits » qu’il faisait avec ses motos (successivement une 125 Motobécane puis une 175 Terrot (ou l’inverse, je ne me souviens plus très bien, cela remonte à près de 50 ans) Il faisait rire ses amis, à table en relatant ses gamelles, avec ou sans ma mère. Puis, j’ai eu mon premier vélo, j’ai appris à tomber, car le casse-cou (j’ai bien dit casse-cou… ) que j’étais voulais faire comme papa.
Ensuite, j’ai eu d’autres vélos, avec lesquels j’ai beaucoup roulé, par tous les temps. A la maison, on ne parlait plus de moto…
Puis, un jour, mon meilleur pote a eu sa première « Mob », une bleue , et c’est là que les choses se sont gâtées. Je voulais également un engin à moteur, (le vélo, c’était ringard et fatigant) mais, pas de ça chez nous . Mon père avait décidé une fois pour toutes que c’était beaucoup trop dangereux. Argument massue lorsque je lui rappelait son passé motard, « c’était pas pareil avant, et puis il n’y avait pas autant de circulation… »
Bon, je traînais toujours avec mes potes, qui en plus de la bleue, avaient acquis des "épaves" de Flandria, de Malagutti, de 103 et 104 Peugeot qu’ils trafiquaient sans relâche, démontant sur l’une pour remonter sur l’autre. Je roulais souvent avec eux, à l’insu de mes parents, bien sûr .
De nombreuses pelles (individuelles et en groupe ) ont marquées cette période de ma vie, sans réelle gravité, mais parfois douloureuse. En plus, il me fallait trouver des explications plus ou moins plausibles pour expliquer les plaies, les bosses, les bleus, les entorses et autres « joyeusetées »dans le genre.
Puis est arrivé le lycée, l’internat, plus le temps d’arsouiller en brèle, plus les mêmes potes, surtout de nouvelles copines qui avaient elles d’autres centres d’intérêt, alors, j’ai pensé à autre chose. J’ai passé le permis B à 18 ans et acheté, dans la foulée, ma première voiture, une Deuche !
A 19 ans, Service National, dans la Gendarmerie, 4 mois de classes à Auxerre où, normalement on nous faisait passer TOUS les permis, du B pour ceux qui ne l’avait pas au poids lourd en passant par le permis moto. Les épreuves n’était pas difficiles. Ii fallait rouler sur une piste large comme une autoroute, faire demi-tour puis revenir….. Aucune difficulté sauf qu’il fallait "impérativement" être là le jour de la session. Moi, super chanceux , j’étais à l’hôpital militaire de Dijon pour soigner un petit accident de parcours du combattant (je vous parle d’un temps que les moins de 40 ans ….) J’enrageais !
Puis, j’ai trouvé du boulot, dans un pub de Lyon, plein centre-ville, là où déjà à l’époque, le stationnement était impossible. Je me suis dit : « mon gars, achètes toi une 125 et tu n’auras plus de problème. C’était sans compter avec le taxi, qui le premier jour de ma 125 Montessa, m’a doublé puis au dernier moment a tourné à droite en m’envoyant valdinguer sur le trottoir, où les passants constateront le décès « sur le coup » de ma moto et ma double fracture clavicule humérus.
J’ai donc « oublié » la moto (fallait entendre mon père : je te l’avais bien dit, ….. etc…) et j’ai eu plusieurs voitures fait des centaines de milliers de kilomètres avec. Mais, dans un petit recoin de mon tortueux cerveau, survivait encore comme une envie de moto, bien cachée, presque inconsciente .
Vers 45 ans, la pression des bouchons Lyonnais (et là, je ne parle pas des restaurants) et du stationnement me pousse à nouveau vers le deux-roues. J’investis dans un scooter 125 (chinois). Quelques mois plus tard et deux « chutalakon », je décide que le scooter n’est vraiment pas assez stable et j’achète, sous les hauts cris de mon père (encore) une superbe Varadéro 125 grise de 4 ans et totalisant………..5 000 km . Le super pied. J’adore, je ne roule plus qu’avec elle (sauf lorsque je suis avec ma femme et mon toutou).
Grisé par l’expérience de trois ans, ma situation financière et familiale le permettant je me lance dans le permis moto. Pas si facile que je l’imaginais (voir mon post A.....nniversaire)
Enfin, je l’ai eu, voila plus de trente ans que j’en rêvais et depuis, pas tout à fait trois ans et près de 90 000 km plus tard, je sens de plus en plus qu’avant il me manquait quelque chose.
En fait, je ne suis pas « devenu » motard, j’étais motard, mais je ne le savais pas. Aujourd’hui, c’est une évidence.
@ Boyinton et pour le autres qui seraient intéressés
Voila donc le récit de mon parcours de motard.
Tout a commencé lorsque j’étais tout petit. Mon père racontait les « exploits » qu’il faisait avec ses motos (successivement une 125 Motobécane puis une 175 Terrot (ou l’inverse, je ne me souviens plus très bien, cela remonte à près de 50 ans) Il faisait rire ses amis, à table en relatant ses gamelles, avec ou sans ma mère. Puis, j’ai eu mon premier vélo, j’ai appris à tomber, car le casse-cou (j’ai bien dit casse-cou… ) que j’étais voulais faire comme papa.
Ensuite, j’ai eu d’autres vélos, avec lesquels j’ai beaucoup roulé, par tous les temps. A la maison, on ne parlait plus de moto…
Puis, un jour, mon meilleur pote a eu sa première « Mob », une bleue , et c’est là que les choses se sont gâtées. Je voulais également un engin à moteur, (le vélo, c’était ringard et fatigant) mais, pas de ça chez nous . Mon père avait décidé une fois pour toutes que c’était beaucoup trop dangereux. Argument massue lorsque je lui rappelait son passé motard, « c’était pas pareil avant, et puis il n’y avait pas autant de circulation… »
Bon, je traînais toujours avec mes potes, qui en plus de la bleue, avaient acquis des "épaves" de Flandria, de Malagutti, de 103 et 104 Peugeot qu’ils trafiquaient sans relâche, démontant sur l’une pour remonter sur l’autre. Je roulais souvent avec eux, à l’insu de mes parents, bien sûr .
De nombreuses pelles (individuelles et en groupe ) ont marquées cette période de ma vie, sans réelle gravité, mais parfois douloureuse. En plus, il me fallait trouver des explications plus ou moins plausibles pour expliquer les plaies, les bosses, les bleus, les entorses et autres « joyeusetées »dans le genre.
Puis est arrivé le lycée, l’internat, plus le temps d’arsouiller en brèle, plus les mêmes potes, surtout de nouvelles copines qui avaient elles d’autres centres d’intérêt, alors, j’ai pensé à autre chose. J’ai passé le permis B à 18 ans et acheté, dans la foulée, ma première voiture, une Deuche !
A 19 ans, Service National, dans la Gendarmerie, 4 mois de classes à Auxerre où, normalement on nous faisait passer TOUS les permis, du B pour ceux qui ne l’avait pas au poids lourd en passant par le permis moto. Les épreuves n’était pas difficiles. Ii fallait rouler sur une piste large comme une autoroute, faire demi-tour puis revenir….. Aucune difficulté sauf qu’il fallait "impérativement" être là le jour de la session. Moi, super chanceux , j’étais à l’hôpital militaire de Dijon pour soigner un petit accident de parcours du combattant (je vous parle d’un temps que les moins de 40 ans ….) J’enrageais !
Puis, j’ai trouvé du boulot, dans un pub de Lyon, plein centre-ville, là où déjà à l’époque, le stationnement était impossible. Je me suis dit : « mon gars, achètes toi une 125 et tu n’auras plus de problème. C’était sans compter avec le taxi, qui le premier jour de ma 125 Montessa, m’a doublé puis au dernier moment a tourné à droite en m’envoyant valdinguer sur le trottoir, où les passants constateront le décès « sur le coup » de ma moto et ma double fracture clavicule humérus.
J’ai donc « oublié » la moto (fallait entendre mon père : je te l’avais bien dit, ….. etc…) et j’ai eu plusieurs voitures fait des centaines de milliers de kilomètres avec. Mais, dans un petit recoin de mon tortueux cerveau, survivait encore comme une envie de moto, bien cachée, presque inconsciente .
Vers 45 ans, la pression des bouchons Lyonnais (et là, je ne parle pas des restaurants) et du stationnement me pousse à nouveau vers le deux-roues. J’investis dans un scooter 125 (chinois). Quelques mois plus tard et deux « chutalakon », je décide que le scooter n’est vraiment pas assez stable et j’achète, sous les hauts cris de mon père (encore) une superbe Varadéro 125 grise de 4 ans et totalisant………..5 000 km . Le super pied. J’adore, je ne roule plus qu’avec elle (sauf lorsque je suis avec ma femme et mon toutou).
Grisé par l’expérience de trois ans, ma situation financière et familiale le permettant je me lance dans le permis moto. Pas si facile que je l’imaginais (voir mon post A.....nniversaire)
Enfin, je l’ai eu, voila plus de trente ans que j’en rêvais et depuis, pas tout à fait trois ans et près de 90 000 km plus tard, je sens de plus en plus qu’avant il me manquait quelque chose.
En fait, je ne suis pas « devenu » motard, j’étais motard, mais je ne le savais pas. Aujourd’hui, c’est une évidence.