La mort dans l'âme je dois laisser tomber la moto dans l'immédiat, et d'après mon médecin sûrement définitivement, que j'ai vu ce matin.
Ce n'était pas que le canal carpien en fait, d'autres symptômes plus lourds sont apparus il y a 3 jours, IRM en urgence hier, résultat problème sérieux aux cervicales nécessitant peut-être opération rapide, le spécialiste décidera. En attendant port de collier en mousse, médocs, qui m'assomment en plus, et repos, même pas de BAR.
Alors voilà pour l'instant je pense être dans le déni, et je ne sais pas si je peux passer en phase d'acceptation puisque la moto fait partie intégrante de ma vie, je m'imagine pas sans sortir pour une balade, pour un trip, sans saluer d'un V ceux qui partagent cette passion profonde. C'est la merde quoi.
Alors Marco et Jujit, désolé mais le cassoulet et les virages sur les routes de la Montagne Noire, c'est fini, j'aimerais dire pour l'instant, mais la tête de ma toubib en regardant les images de l'IRM était assez explicite.
Je vous fais un
 à tous.
 à tous.P.S: si par hasard y'avait un rhumato parmi les membres du fofo, j'apprécierai de parler avec lui.






 Je suis sincèrement désolé pour toi, c'est plus qu'un coup dur et une décision difficile à accepter. Je ne suis pas rhumato mais j'ai vécu des moments difficiles aussi. En 83, j'avais 29 ans, j'avais très mal au dos et le rhumato m'a dit "votre colonne a l'usure d'un homme de 70", vous devez en prendre soins. C'était dû à mon métier de mécanicien d'engins de TP très physique à l'époque (port de charges lourdes seul et dans des positions acrobatiques). Il m'a dit que si je continuais, je serai tôt dans un fauteuil roulant. Il a bien fallut que je continue à bosser et j'ai essayé de préserver mon dos le mieux possible. En 96, j'ai eu une hernie discale (L5/S1) et j'ai souffert pendant deux ans, je ne pouvais plus rien faire, j'étais tout le temps arrêté. Pour tout arranger, j'ai des fragilités digestives et je ne peux pas prendre d'antalgiques. Les toubibs ne voulaient pas m'opérer car j'étais trop jeune (42 ans) en regard du risque. Bien sûr, la moto restait au garage, je ne pouvais même plus faire 100 km en voiture, c'était insupportable. Je me disais "je ne pourrai plus jamais partir en vacances". Le seul endroit où je n'avais pas mal, c'était sur mon VTT car il avait un cadre sport long et la position déployait la colonne donc plus de pincement. Au bout de deux ans, j'ai tapé du point sur la table demandant à être opéré, ce qui a été fait en 98. C'est magique, on s'endort alors qu'on souffre depuis deux ans, on se réveil, c'est fini. Le chirurgien m'a dit que ma colonne avait l'usure d'un homme de 80 ans! Bon, c'était très raide, mais avec le temps (2 ans), ça s'est (relativement) assoupli. Ce que je ne peux plus faire, c'est rester debout à piétiner et faire quelque chose penché en porte à faux avant, même sans effort. Je dois toujours avoir une main en appui. Le toubib m'a dit "évitez de prendre un gros choc, vos vertèbres sont tellement arrondies que tout s'éparpillerai"
  Je suis sincèrement désolé pour toi, c'est plus qu'un coup dur et une décision difficile à accepter. Je ne suis pas rhumato mais j'ai vécu des moments difficiles aussi. En 83, j'avais 29 ans, j'avais très mal au dos et le rhumato m'a dit "votre colonne a l'usure d'un homme de 70", vous devez en prendre soins. C'était dû à mon métier de mécanicien d'engins de TP très physique à l'époque (port de charges lourdes seul et dans des positions acrobatiques). Il m'a dit que si je continuais, je serai tôt dans un fauteuil roulant. Il a bien fallut que je continue à bosser et j'ai essayé de préserver mon dos le mieux possible. En 96, j'ai eu une hernie discale (L5/S1) et j'ai souffert pendant deux ans, je ne pouvais plus rien faire, j'étais tout le temps arrêté. Pour tout arranger, j'ai des fragilités digestives et je ne peux pas prendre d'antalgiques. Les toubibs ne voulaient pas m'opérer car j'étais trop jeune (42 ans) en regard du risque. Bien sûr, la moto restait au garage, je ne pouvais même plus faire 100 km en voiture, c'était insupportable. Je me disais "je ne pourrai plus jamais partir en vacances". Le seul endroit où je n'avais pas mal, c'était sur mon VTT car il avait un cadre sport long et la position déployait la colonne donc plus de pincement. Au bout de deux ans, j'ai tapé du point sur la table demandant à être opéré, ce qui a été fait en 98. C'est magique, on s'endort alors qu'on souffre depuis deux ans, on se réveil, c'est fini. Le chirurgien m'a dit que ma colonne avait l'usure d'un homme de 80 ans! Bon, c'était très raide, mais avec le temps (2 ans), ça s'est (relativement) assoupli. Ce que je ne peux plus faire, c'est rester debout à piétiner et faire quelque chose penché en porte à faux avant, même sans effort. Je dois toujours avoir une main en appui. Le toubib m'a dit "évitez de prendre un gros choc, vos vertèbres sont tellement arrondies que tout s'éparpillerai"   . Alors je me suis fait une raison, je fais moins le casse cou et je porte une ceinture de soutien, même en voiture. Aujourd'hui, ma colonne doit être plus que centenaire et je traverse la France en moto par les départementales sinueuses mais pas forcément les plus confortables. Je peux enchaîner des trip de 8 jours. Je fais de la marche nordique, un peu de running, du vélo et du ski.
 . Alors je me suis fait une raison, je fais moins le casse cou et je porte une ceinture de soutien, même en voiture. Aujourd'hui, ma colonne doit être plus que centenaire et je traverse la France en moto par les départementales sinueuses mais pas forcément les plus confortables. Je peux enchaîner des trip de 8 jours. Je fais de la marche nordique, un peu de running, du vélo et du ski. 






 ). J'ai fait 2 fois des infiltrations qui n'ont rien amené. J'ai porté un corset en résine durant 6 semaines, pas pratique la nuit
 ). J'ai fait 2 fois des infiltrations qui n'ont rien amené. J'ai porté un corset en résine durant 6 semaines, pas pratique la nuit   et toujours rien de durable. C'est pour ça que j'ai fini par réclamer l'opération.
  et toujours rien de durable. C'est pour ça que j'ai fini par réclamer l'opération.