Taz05 a écrit :Ca risque d'être du n'importe quoi cette journée
Comme il lui sera fait remarquer sur la dernière partie de la balade, on se demande si cette phrase tient d'une intuition (pas un exploit divinatoire avec la présence de Dédé

) ou d'une intention de la part de notre Haut-Alpin vedette
Car en effet, tout démarrait nickel et tout comme je l'avais prévu : je retrouve mon pote Dédé, à l'heure française (bon ça, je l'avais pas forcément prévu, je l'espérais juste

) devant le Mac Do de Montélimar qui est ouvert (et non tout rouge

, © mon pote Dédé).
Et comme je l'avais prévu, Taz était nettement en avance pour me signaler sa présence à Nyons

.
Bon, soi disant qu'il aurait "arsouillé"

J'ai appris à me méfier de cette expression venant d'un Haut-Alpin, surtout qu'en guise d'arsouillage, il aura quand même mis plus d'une heure pour trouver le Mac Do de Montélimar, quand une trentaine de minutes tout au plus sont nécessaires depuis Nyons
Après que Dédé et moi ayons eu largement le temps de nous enquiller cafés et quelques gourmandises, nous sortons rejoindre nos belles sur le parking. L'heure tourne et je soupçonne la Télédédépathie d'avoir fait une nouvelle victime égarée qui sait où autour de Nyons voire ailleurs

Vous n'imaginez pas la portée d'une pensée de Dédé, d'autant plus que son GPS se trouvait dans le top-case
A mon grand soulagement, Taz arrive, accompagné par un béhémiste. Décidément Taz tu les attire tous !

(voir la balade le long de la Méouge et de l'Ouvèze). Le béhémiste (j'ai oublié ton prénom dsl) parti chez des amis, je me trouve confronté (on va pas commencer à compter les mots, si ? On le faisait déjà ?

) à une situation pour le moins inattendue. Comment pouvais-je imaginer que j'aurais dû prévoir le logo "
Interdit aux moins de 18 ans"

?

;
L'objet de cette scène mémorable :
Ben oui c'est la faute à Taz, venu aux affaires. Comprenez (

) qu'on puisse avoir des doutes sur le "risque du n'importe quoi"

;
Mon téléphone retentit alors, qui j'espère, va nous sortir de cette partie de jambes à l'air

: "
Ouais, c'est Adrien, bon on part juste de la maison, vous nous attendez ?" Notre Isérois, tellement convaincant (

), a oublié de me faire parvenir le smiley "--LOL--" , -quand bien même je vous aurai attendus- et se montre tout fier de m'annoncer qu'ils se trouvent... devant le magasin de nougats !!! Ou comment arranger leur réputation
Retour imminent en centre-ville pour des retrouvailles tant espérées depuis ces longs mois, ben oui ça manque

. Et dans le style "on ne se refait pas", Adrien et Célestin se jettent sur les tables à l'ombre, suivis illico, selon un instinct montagnard évident, par Taz. Dédé est rétrogradé en bout de table (mais ça n'empeche pas que mon pote s'est bien illustré

) et à moi la seule place non ombragée

Mais bon il est vrai que la température devait afficher un bon 25° mais bizarrement pas de buée en parlant quand même

...
Cette disposition à table n'empeche personne de s'en prendre pour son grade car quand un Haut Alpin rencontre 2 Isérois, tout ça encadré par 2 sudistes dont Dédé : si une phrase tient un niveau acceptable, elle ne le tient jamais bien longtemps

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Mais zinquiétez pas : ils ont bien su sortir de l'ombre pour filer dans le magasin remplir leurs sacoches
En parlant de sortir, il est temps de commencer à sortir de la capitale des nougats, bien agitée par un samedi estival de chassé-croisé touristique. Une halte ravitaillement s'impose pour le Haut-Alpin.
Et là, Toinou, fais gaffe à ton titre de boulet d'or car Taz s'avère un sérieux prétendant

. L'expression "boulet haut-alpin" avait déjà fait son chemin, vous me direz
Je promets une sortie d'enfer urbain dans 3 minutes mais comme dirait Dédé, je n'ai pas précisé dans combien de fois 3 minutes. Bien m'en a pris car Taz met autant de temps à faire le plein d'une CBF que d'un 38 tonnes

et retentit alors un "
la pompe ne sélectionne pas le carburant que je veux", plein de désespoir et de frustration.
Taz cherchait la souris pour faire bouger le curseur depuis gasoil jusqu'à SP95...

sauf que tu sais Taz, on n'est pas dans les Hautes-Alpes ni dans l'Isère, où les mains sont constamment dans des moufles : l'écran est TACTILE !

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Tremble ô Toinou !
Toutes les CBF rassasiées, on quitte enfin Montélimar, selon mes envies solitaires, en remontant les Citelles. Voilà à quoi ça ressemblait fin juin :
Il est temps d'attaquer un enchainement bien serrés de virolos qui le sont tout autant. Ben oui Adrien, ici pas d'épingles entre 2 lignes droites et pas de lignes droites non plus

. Tout ça pour grimper au Col du Colombier, l'un des rares endroits tout proche de Montélimar où des lavandes pourraient encore tracer leurs lignes bleues ondulées par un doux mistral sous les éoliennes. Mais non, toutes récoltées

. Ou du moins restent juste quelques modestes champs abandonnés qui parviennent encore à distiller quelques parfums de fin de saison.
Je laisse les montagnards s'exprimer sur les ralentisseurs dans les villages, qu'ils ont pris pour des "cols" : ma foi, chacun voit midi à sa porte hein

Il devait bien être midi d'ailleurs, au fuseau horaire français, Dédé !
N'empeche que la route du Col du Colombier c'est ça :
On redescend à travers les chènes verts jusqu'aux portes de Grignan. Bon là c'est droit, faut bien qu'ils se remettent de leurs émotions et forcer un peu l'allure pour qu'ils se rafraichissent ces montagnards

car oui les remarques sur la température ont déjà fusé. Et d'ailleurs en remontant les Citelles j'avais bien pris soin de montrer des nuages accrochés loin au nord. Sauf que pour les Isérois ben c'en était pas : tellement habitués qu'ils ne les voient même plus !
Peu avant Grignan je remonte sur le village de Salles-Sous-Bois, théâtre de visions printanières inoubilables, souvenez-vous :
On traverse le village de Taulignan :
A sa sortie, toujours ce cyprès solitaire parmi les vignes, comme l'étaient mes détours, résistant comme il le peut au mistral :
Et on arrive dans la vallée du Lèz, une de mes fréquentes haltes, comme l'hiver dernier :
Ou bien ce printemps :
Pour cette probable dernière fois je n'y suis plus seul

:
Les montagnards vous proposeront sans doute leur vision de cet endroit. Dédé aussi s'il ne cherche pas à mettre sa pellicule dans sa prise USB
Cherchez l'ombre d'un chène vert et vous y trouverez des petites natures, déjà affamées. Zont pas eu leur donut au Quick de Valence ou quoi ?
Je les amène donc à Rousset les Vignes, ce village qui couvre ses vignes d'or en automne :
Hier, les motos s'y agglutinaient sous les pins parasols, qui remplissent leur office dixit Celestin
Il locke, il surveille, il mange au Mac Do, il n'a pas de vie sociale... Le Modo est un personnage de l'ombre

:
Le seul petit restaurant de Rousset ne propose plus ques frites

Il me vient donc l'idée de filer sur Vinsobres en empruntant la petite route des Estangs.
Vinsobres ? C'est ce village :
Eh oui Celestin, c'est bien le Mont Ventoux derrière. Ca fait juste 20 km qu'on le voit partout mais bon
Arrivée au Bistrot qui remplit les estomacs.
Mais Celestin comprend à la taille de sa portion qu'on ne demande pas des ravioles dans la Drôme Provençale
Eh re oui, on n'est pas en montagne ni je ne sais dans quelle Drôme, près de l'Isère, et d'ailleurs le Bistrot le fait bien remarquer sur ses illustrations cartographiques. La carte ne détaille QUE la Drôme Provençale
Avec les cafés se terminent le repas et la 1ere partie de la journée. La suite ? Je prépare discrètement.... chhhuuut !
On laisse le temps de digérer, à plus tard dans les Baronnies
