Chapeau bas pour les images

Mr Adrien ! On reconnait bien là le savoir-faire montagnard dans les pays froids.

Bon j'ai pas dit que tu venais des Terres-Froides non plus hein.
Pour ma part le départ eut lieu avec 1 heure de retard

. Ben oui, sans Dédé et son fuseau horaire hongrois

, mon réveil a dû se caler sur le fuseau horaire GMT britannique ou portugais.
J'arrive quand même à l'heure à Annonay. Rectificatif : j'ETAIS à l'heure (1 h de trajet au lieu des 1 h 45 conventionnels

) avant de doubler Célestin sans m'en rendre compte

aux abords d'Annonay. c'est en arrivant dans la roue d'une CBF S bleue immatriculée 38, que je m'appretais aussi à doubler, que j'ai pris conscience de qui j'avais affaire.
N'étant pas vraiment Nord-Ardéchois, je fais donc confiance à Adrien et à son GPS, je reste sagement derrière. S'ensuit une visite complète de la ville d'Annonay, de fond en comble, jusque dans ses moindres rues piétonnes

; , lesquelles ne doivent sans doute pas manquer de charme, mais en moto...
Contrairement à ce qu'a dit le Mamouthe, c'est MOI, sans GPS, qui ai remis nos Isérois sur le droit chemin du lieu de RDV.
Retrouvailles agréables avec M. et Mme Carric, bien plus chaleureuses que la température (ben quoi j'ai du paumer une dizaine de degrés en route

), en enfin le Mamouthe en voie d'apparition devant mes yeux :
Lequel attend comme moi que les radio-technologiciens (je l'invente

) soient prêts à quitter la ville pour démarrer la balade :

Satilleu :
où la Hornet de Carric fait barrage à tout le monde

:
En route vers la boulangerie :
où la boulangère, brave commercante devant l'éternel alien que je devais paraitre, me vante le beau temps, le "
il fait bon hein" auquel je réponds irrésistiblement que je trouve qu'il fait frisquet. Elle me demande alors d'où je viens et quand je lui réponds "Montélimar" elle me lance un "
Aaaaaaaah ben c'est pas étonnaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaannnt"

sur un ton limite blasé.
Dans la même rue que la boulangerie, la pause café-pipi prend des allures de conférence hi-tech-multimédia-roadbook que même Dédé il en aurait appris sur comment se paumer.

Lalouvesc, sa vierge, sa basilique immense, sous un soleil qui n'arrive pas à faire remonter le thermomètre :
Honda Power :
Ca doit servir, la pisicine, ici, en été :
En tous cas il y a de la vue :

Le lieu du pique-nique :
Du vert, du vert et du bleu : le Parc Naturel Régional du Pilat par beau temps, dans une atmosphère digne d'une belle journée d'octobre-novembre en Drôme Provençale. Il faisait plus chaud au sommet du Col de Macuègne (> 1000 m) à la Toussaint.
Le Mamouthe, animal solitaire en voie d'intégration à la table du pique-nique :
Le sandwich de Carric :
... qui ne devait visiblement pas être du gout de Carriquette

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Bon du coup il me regarde bizarrement

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Fin du pique-nique, et promenade digestive dans les environs pour moi :
... pour voir un peu d'autres couleurs :
J'aurais aimé qu'il coule un peu plus. C'est pourtant pas la flotte qui fait défaut ici

:
Derniers regards sur ce cadre remarquable :
Va falloir que je te mette le starter Titine ?
Après les ruelles d'Annonay voici les lotissements de Saint Etienne

(copyright le raleur sudiste)

; Papy quand tu nous liras...

L'atmoshpère champagne-café se rapproche davantage de conditions estivales. Le calme et la douceur m'évoquent une arrière-saison avant l'automne.
On regagne les hauteurs par cette retenue d'eau (barrage de je-ne-sais-plus-quoi) dont la beauté du site m'oblige à m'arrêter :
Mode paparazzi ON :
Après Saint Bonnet le Froid (et non Sainte Casquette le Chaud

) voici les Croix de Chaubourret, mais pas bourré (enfin pas moi du moins

) et surtout pas chaud :
Je déplorais les noms à coucher dehors du Dauphiné la semaine dernière, ici non seulement ils feraient presque pire, mais en plus ils osent de ces comparaisons : "Chalet des Alpes", "Porte de Méditerranée".

Ils s'y croient hein !!!

On arrive à la Jasserie :
où on nous sert du bonheur dans les assiettes

:
à figer les sourires de tout le monde :
Que c'est bon et qu'on est bien ici

. A priori il y aurait de la neige en hiver :
Vous noterez que les Isérois tournent les fesses au tire-fesse !
(je suis dehors dsl pas pu m'empêcher de la faire)
Même vision qu'Adrien mais je n'ai pas de grand-angle

:
Je repars sans attendre les réglages radio-GPS car la décoration de Dame-Nature-du-Pilat

m'avait attiré le regard sur la route (dont ont profité le Mamouthe et Adrien qui n'attaquaient pas du tout

) :
Plus bas, en direction de Saint Julien Molin-Molette

, en bord de route stationne l'adorable petite fée Carriquette, qui a contribué à rendre cette journée magique

:
Elle stationne parce que ben le GPS y veut pas passer par là. Allo Dédé ???

; Derrière elle, un nouveau résumé du Pilat par beau temps : du vert, du vert, du bleu et ah si quelques vaches de temps en temps :
Dernier arrêt avant Annonay, mais je sais plus où :
qui nous offre une belle vue sur la moyenne vallée du Rhône :
La VFR de Mamouthe dans cette douce lumière de fin d'après-midi, c'est de la photo à elle seule

:
La singularité du paysage, plus aride, annoncerait déjà quelque chose de plus méridional, comme s'il fallait indiquer que j'allais bientôt regagner mes terres

:
Après des séparations encore bien difficiles, retour vers 22 h 30 en Drôme Provençale, où il ne pousse pas de navets, contrairement une nouvelle fois à ce que prétend LeMamouthe

, mais où la température affichait 23° de nuit. Combien déjà dans les forêts du Pilat à midi ?
Beaucoup plus... mais seulement en votre compagnie à tous
