Faire chanter une italienne
Posté : dim. 9 sept. 2012 00:20
Après avoir passé quelques années à apprendre le pilotage moto avec ma belle Saphira (pour finir par mettre un vent à une flamme en Wasabi
), je commence sérieusement à trouver que j'ai un peu fait le tour de ma belle, et qu'elle manque un peu d’inconnu pour moi. Les potos du RDVA se disent que je les ai assez saoulé avec mes envies de teutone (K1300R pour les absent) pour ne pas comprendre le titre de ce post.
Oui mais voila, l'été est passé par, là, avec ses plages et surtout la petite revue moto qui va bien. Et oh malheur, Moto Magasine a sorti cet été un spécial Roadster, dans lequel je découvre qu'MV Agusta sort un Roadster 3 cylindres, la Brutale 675 (ou B3) a un prix assez abordable.
De retour à la maison je pèse le pour et le contre, et me dit qu'étant donné mes conditions familiales actuelles (une femme qui n'est pas porté sur la moto en ce moment, vie de famille oblige) c'est le moment ou jamais pour se faire plaisir avec un roadster un peu plus sportif et égoïste, et que je penserais au roadster routier et confortable plus tard... Du coup, je me prend à vouloir essayer cette 3 pattes italienne. Sauf qu'elle sort juste et est donc difficile à essayer. Mais en cherchant je tombe sur une offre de B4 très alléchante... Et je me dis pourquoi pas...
Après un petit mail naïf, de fil en aiguille je me retrouve à programmer sur Blois un essaie d'une MV Aguste brutale 920.
Une fois sur place, et les modestes formalités réglées, le commercial de Team Delétang, me passe les clefs de la bête.
Je grimpe dessus. Oula ! c'est dur... Et oula c'est plus haut que je n'aurais cru ; avec mes 1m84 j'ai les pieds bien à plat mais les jambes tendues. Sur les CBF, mes jambes gardent un léger fléchissement. Ceci dit c'est plutôt agréable.
Je pousse le démarreur. Raouuuum. Qu'est-ce qui se passe ? Un concert de Barry White ?
Ah non, c'est la belle italienne qui, en contre alto d'opéra, exprime sa joie de me rencontrer...
J'engage la première... Ah non, j'ai pas régler les rétros, je repasse au neutre... Tient, les commandes de boites sont super souples ! Je me pose bien aux commandes pour régler les rétros (comme d'hab, je vois que mes coudes sont toujours aussi beaux), c'est plus en avant que sur la CBF quand même...
Je repasse la première, et c'est parti. Oula, pas facile de doser les gaz pour commencer, en plus y-a plein de rond point et je ne connais pas cette maudite zone commerciale, du coup je faits plusieurs tours de rond point. Ceci dit par contre ça tourne au poil...
Ah, enfin j'ai trouvé la sortie de ce coin, et m'engage sur la 4 voies. Wouf, je m'envole. Y-a du répondant...
Premiers virolos. c'est incroyable, j'ai pas besoin de basculer volontairement le corps vers l'intérieur du virage, la brutale me bascule naturellement dans le virage, ça tourne nickel sans même y penser, c'est souple et tonique à la foi, un vrai bonheur. La boite est super souple, les frein mordants mais progressifs. Je rétrograde, une fois, puis deux... 0 mince, c'est bizarre j'ai les fesses qui glissent vers l'avant... Pfff, trop glissante cette selle. Ah oui, mais ça veut dire que le moteur freine grave... Première fois que je ressens un tel frein moteur sur un 4 cylindre en ligne. C'est bon ça !
Petites routes défoncées. Oula avec la dureté des suspensions ça va faire mal... Et ben non. Finalement la selle est plus confortable que la première impression et les suspensions assez souple. Et en tout cas ça colle à la route.
Tout ça c'est très bon. M'enfin, je ne sais pas où je suis et il faudrait penser à revenir à la concession. Ah, voila une grande route. Oula que de circulation. Aller hop je double ces 4 voitures. Pour être sécur, j’envoie un peu de gaz, de toute façon je suis en troisième... Waouf ! J'ai sauté devant... combien ? 145Km/h, en troisième et à 10000tr/mn (alors qu'elle monte à 15000...). Waou ça c'est de la troisième, et ça part fort dès 1000tr... Du couple du frein moteur... Miam...
Enfin retour. Merde, la succession de ronds point ! Ah bah non ça passe bien, j'ai trouvé le bon dosage de gaz. La prise en main se fait vite... Enfin pour l'essentiel, parce que je ne suis pas dupe, il y a gros à dompter...
Et voilà comment se faire embobiner par une belle italienne... Un prix cassé, une reprise de ma Saphira qui ne soit pas un déshonneur pour elle, une envie de se faire plaisir, il n'en fallait pas plus, le bon de commande est signé. Me reste plus qu'à prendre rendez-vous avec ma banquière...

Oui mais voila, l'été est passé par, là, avec ses plages et surtout la petite revue moto qui va bien. Et oh malheur, Moto Magasine a sorti cet été un spécial Roadster, dans lequel je découvre qu'MV Agusta sort un Roadster 3 cylindres, la Brutale 675 (ou B3) a un prix assez abordable.
De retour à la maison je pèse le pour et le contre, et me dit qu'étant donné mes conditions familiales actuelles (une femme qui n'est pas porté sur la moto en ce moment, vie de famille oblige) c'est le moment ou jamais pour se faire plaisir avec un roadster un peu plus sportif et égoïste, et que je penserais au roadster routier et confortable plus tard... Du coup, je me prend à vouloir essayer cette 3 pattes italienne. Sauf qu'elle sort juste et est donc difficile à essayer. Mais en cherchant je tombe sur une offre de B4 très alléchante... Et je me dis pourquoi pas...
Après un petit mail naïf, de fil en aiguille je me retrouve à programmer sur Blois un essaie d'une MV Aguste brutale 920.
Une fois sur place, et les modestes formalités réglées, le commercial de Team Delétang, me passe les clefs de la bête.
Je grimpe dessus. Oula ! c'est dur... Et oula c'est plus haut que je n'aurais cru ; avec mes 1m84 j'ai les pieds bien à plat mais les jambes tendues. Sur les CBF, mes jambes gardent un léger fléchissement. Ceci dit c'est plutôt agréable.
Je pousse le démarreur. Raouuuum. Qu'est-ce qui se passe ? Un concert de Barry White ?
Ah non, c'est la belle italienne qui, en contre alto d'opéra, exprime sa joie de me rencontrer...
J'engage la première... Ah non, j'ai pas régler les rétros, je repasse au neutre... Tient, les commandes de boites sont super souples ! Je me pose bien aux commandes pour régler les rétros (comme d'hab, je vois que mes coudes sont toujours aussi beaux), c'est plus en avant que sur la CBF quand même...
Je repasse la première, et c'est parti. Oula, pas facile de doser les gaz pour commencer, en plus y-a plein de rond point et je ne connais pas cette maudite zone commerciale, du coup je faits plusieurs tours de rond point. Ceci dit par contre ça tourne au poil...
Ah, enfin j'ai trouvé la sortie de ce coin, et m'engage sur la 4 voies. Wouf, je m'envole. Y-a du répondant...
Premiers virolos. c'est incroyable, j'ai pas besoin de basculer volontairement le corps vers l'intérieur du virage, la brutale me bascule naturellement dans le virage, ça tourne nickel sans même y penser, c'est souple et tonique à la foi, un vrai bonheur. La boite est super souple, les frein mordants mais progressifs. Je rétrograde, une fois, puis deux... 0 mince, c'est bizarre j'ai les fesses qui glissent vers l'avant... Pfff, trop glissante cette selle. Ah oui, mais ça veut dire que le moteur freine grave... Première fois que je ressens un tel frein moteur sur un 4 cylindre en ligne. C'est bon ça !
Petites routes défoncées. Oula avec la dureté des suspensions ça va faire mal... Et ben non. Finalement la selle est plus confortable que la première impression et les suspensions assez souple. Et en tout cas ça colle à la route.
Tout ça c'est très bon. M'enfin, je ne sais pas où je suis et il faudrait penser à revenir à la concession. Ah, voila une grande route. Oula que de circulation. Aller hop je double ces 4 voitures. Pour être sécur, j’envoie un peu de gaz, de toute façon je suis en troisième... Waouf ! J'ai sauté devant... combien ? 145Km/h, en troisième et à 10000tr/mn (alors qu'elle monte à 15000...). Waou ça c'est de la troisième, et ça part fort dès 1000tr... Du couple du frein moteur... Miam...
Enfin retour. Merde, la succession de ronds point ! Ah bah non ça passe bien, j'ai trouvé le bon dosage de gaz. La prise en main se fait vite... Enfin pour l'essentiel, parce que je ne suis pas dupe, il y a gros à dompter...
Et voilà comment se faire embobiner par une belle italienne... Un prix cassé, une reprise de ma Saphira qui ne soit pas un déshonneur pour elle, une envie de se faire plaisir, il n'en fallait pas plus, le bon de commande est signé. Me reste plus qu'à prendre rendez-vous avec ma banquière...